11/12/2009

What a day. And... what a night!!

Le samedi, 7 novembre 2009

Nuit de cul avec un méchant reflux d’acide qui m’a gardée réveillée jusqu’à 5 ou 6h du mat. Fun.

Pas laid comme vue de balcon!

Comme on s’est engagées à avoir bouffé et être prêtes à tourismer dès 10h, je mets mon alarme à 9h30. Comme mes colocs se mettent à placoter dès 8h30, fuck it, j’me lève en grogant. Déjeuner de l’hôtel = café, jus, et énorme pain semi-toasté avec de la confiture. Je suis pas une grande fan du pain avec pâte de tomate et huile d’olive, qui est ben populaire ici, concept intéressant mais un peu amer pour lematin,j’préfère le sucré… Bien gonflées de pain, et emitoufflées dans nos manteaux d’hiver (Hof! Que frio!), on part vers le centre, direction : la Cathédrale. Mais en chemin, arrêt à l’hôpital San Juan de Dios. L’intérieur mystique est en pleine restauration ce qui rend les balcons et le patio encore plus obscure, mais on voit clairement des fresques et des œuvres de 16e siècle peintes direct sur le mur et les céramiques bleues et vertes, typique de Grenade.

La Cathédrale de Grenade est monstrueusement grosse en plein milieu d’une ville pas tellement construite en hauteur, mais sans pour autant être intimidante. C’est la première fois que je vois des graffitis anciens conservés sur une Cathédrale… On évite les gitanes qui tentent de nous faire prendre un bouquet de lavande, nous faire une p’tite prière et prédire notre avenir (qui est curieusement identique pour tousetchacun) pour quelques piastre… ou si t’es Angel, pour 10 euros (sorry, I had to say it!). Visite de la Cathédrale, puis, inévitablement, mesdames veulent magasiner pour des souvenirs pour toute la sainte famille. C’est plutôt pratique, y’a un quartier de ruelles labyrinthesques bourrées de boutiques touristiques, et pas trop loin des grandes rues de magasins.

Une des boutiques vend des miniatures de… de TOUT! Si tu pensais que ta crèche de Nowel était élaborée, t’as rien vu!! Ici, tu construits un fucking village dont les composantes s’accumulent d’année en année, détail après détail… eille, tu peux acheter les légumes et jambons et les ptits desserts sur les ptites assiettes individuellement, des mini meubles et personnages… fascinant:


1. Ben oui on en a des légumes! 2. et des desserts... 3. Je les trouvais ben cutes les ptits mages!

On visite vite faite un édifice à l’architecture arabe, Corral de Cabrón... euh, Carbón. (cour du carbon et non pas cour de l'enfoiré). Hem hem... 14e siècle, avec un patio et un vieux puit en plein milieu, propice aux photos de blanche neige « I'm wishiiiiing! » On se re-rassemble pour aller BOUFFER! Plus de tapas? Bring it on, je me tanne pas. Haha, tanne-pas, tapas… *soupir...* Rien ne bat les blagues de tapas de Ginette... On réussi 1) à toutes ce retrouver au pied du quartier de l’Albaicín et 2) à toutes fitter dans le même bar à tapas. Pour mettre la cerise sur le sundae, ou la moule sua paella, un groupe de 15 hommes entrent juste après nous! Bachelor party? Y’a pas de place près de nous, mais c’est drôle l’une ou l’autre de notregang se trouve toujours debout entre notre coin et le leur, et chacune se garoche pour avoir son tour à jouer la serveuse :


Ici, Dominga joue fièrement la camarera (serveuse), tout en se faisant cruiser par un mâle. « Dominga! Un golpeo de pelo! »

Avec chaque drink s’enchaîne un tapa, qui consistent ici en petits sandwichs à… n’importe quoi vraiment: jamón y queso, atún y tomate, tortilla de patata… eille faut le faire pareille, crisser une omelette d’œufs et patates entre deux tranches de pain dense, et faire frire ça su’es deux bords… y’a qu’un seul groupe alimentaire ici : les carbs. Frits la plupart du temps.

Lourdes à point, c’est l’heure de monter jusqu’à La Alhambra. À pied. "Hof, hof… Que alto!" Dernier palais musulman (pff, grandeur d’un village au complet) construit par les Maures de 14e siècle et a été reconquis en 1492 par Ferdinand pis Isabella les cathos. Tout aussi impressionnant que la dernière fois que je suis venue, même si cette fois on ne voit que l’extérieur. Dans le Palacio de Carlos V, on se croirait au milieu d'une arène de gladiateurs sans spectateurs. Il y a deux musées et une expo. L’exposition de Washington Irving est…ben, ordinaire. Le gars, écrivain romantique américain a vécu dans le palais une copple de mois en 1820 kek, où il a écrit des contes fantastiques, donc le plus intéressant est clairement d’en lire des extraits, et il y en a très peu dans l’expo. Musée de La Alhambra, fermé. Musée d’Arts, je suis pas foutue de trouver l’entrée donc je m’écrase dehors dans le soleil couchant. (ce qui veut dire qu’on est en train de manquer l’atardecer qu’on voulait voir du point de vue de l’Albaycin… oh well, demain 7h du mat on ira voir l’amanecer! Right.

1. Ofelia cruise un busker. 2. Catou = Toooooooouriste! 3. Todas!


Plus de shopping dans les boutiques souvenirs en redescendant de La Alhambra, et le groupe split. Fernanda, Isabel, Ofelia, Carmen, Olga et moi on se retrouve dans les ruelles touristiques près de Plaza Nueva, à la recherche d’une Teteria. Après avoir perdu Fernanda quelques fois (ce qui est assez dur à faire considérant qu’elle porte un gros manteau mauve) on s’installe au fond d’une Teteria qui semblable à ce que le salon de Prof. Trelawny devrait avoir l’air. Thé Pakistani (con leche) = yum! Dur à verser avec la p’tite théière trop pleine au gollete déformé mais ça en vaut la peine. On a du fun à analyser le contenu du thé, puis les sessions de photos commencent… premièrement avec le shisha un mètre de haut de la table libre à côté, puis avec les chandelles... on s’amuse à faire des composition religieuse genre la vierge et l’enfant avec nos foulards et les visages sérieux, ou encore l’Adoration du diable… ça en prend pas gros! Juste des chandelles!



Photo Shoot in the Tea Shop

Back at Los Jeronimos, c’est le grand débat qui veut faire quoi. Avant qu’on arrive au verdict, une première délégation est déjà partie destination discotheca. Le reste décide qu’un botellon de chambre d’Hôtel et pas fou, donc Fernanda et moi on sort du cash du bote (fond commun) pour un bon whisky à 9 euros, coca, cups en platiques et, le luxe, de la glace. On donne un neuva look à Isabelle en prenant un verre, et une deuxième délégation (dont moi) s’enligne vers le Neptuno pour rejoindre la première dans la Sala Latina! Y’avait aussi une salle rock bourrée de touristes anglais et américains, et une salle techno…


Vide, pas vide, j’y vais. Oh là là, c’est vieilles-là savent fêter, mes amis! Du concours de limbo que Fina a gagné à quatre pattes (littéralement), à la démonstration de rhumba d’Ofelia qui a fini en dégât de Bailey’s sur mes pantalons, aux coups de fesses de Natalia à la p’tite asiatique outrée derrière, au stripping de la pelure du dessous (explication à suivre), on a eu un fun fou et le bar s’est rempli autour de nous sans qu’on s’en rende compte.

Je disais donc, pelure du dessous: en effet, je sais pas si ça manque d’imagination ici ou quoi, mais y’étaient au moins 8 à porter la même combinaison bottines, leggins et col roulée foncé et par-dessus, un gilet semi-robe semi-chandail. Wtf? Puis là ça se plaignait « Que calor! » Ben kin, pas besoin d’être à ménopause pour crever dans des conditions de même! Tout à coup elles étaient jalouses de mon p’tit décolleté pour d’autre raisons que mes… pommettes. Mais on a réussi à en libérer une ou deux de leur col roullé au gollete trop chaud sans trop trop étirer le tissu!


The Leggins Ladies

Avant que la troupe crève de fatigue, ou que « la china » étripe Natalia, on part, certaines à l’hôtel, d’autres pour rejoindre les miss de la délégation numéro 3 à un bar qui s’appelle… Enero Rojo? À voir leurs faces, c’est clair qu’elles ont rigolé en esti elles aussi. Olga en a même mouillé ses bobettes… partiellement disons. Et c’est pas la fin! Après une courte visite à un autre bar bien enfumé, on rentre à pied, ou dans mon cas, à carrosse d’épicerie dirigé par Fernanda. Ah les folleries que cette femme-là peut dire et faire… des faux pets (sonorité fournie par les talents d’Olga) quand on approche d’autres passants, des grosses hugs à des étrangers, on a même eu droit à un concert avec un beau noir souriant… « One love! Let’s get together and feel all right! » en unisson. Que gracioso! Sans oublier la course de paniers à épicerie...


Fina wins! Pants down, bottoms up!
De retour à l’Hôtel, on découvre tu pas qu’il y a une discoteca vraiment génial, le Vogue, dans la rue juste derrière! Ah ben là, 4h am ou pas, faut y faire un tour! Plein, mais plein à craquer! On peut à peine bouger, encore moins respirer cet air dégeu, mais la musique est bonne. On a spotté un des 15 gars du bar à tapas de l’après-midi, et Fernanda s’est fait cruiser par un type diz ans plus jeune qu’elle. C’était le cue pour se coucher, c’est-à-dire, entrer bruyamment dans la chambre 407 pour conter notre soirée aux filles déjà couchée. Récitée par une Fernanda saoule qui saute de lit en lit, même une homélie peut être entertaining.



Smelly, smokey, crowded Vogue.


Eille… j’écris tu trop de détails moi là? Tend minute… ah ben barnak, deux pages et demie une journée, faut l’faire hein? Pour compenser, j’écrirai peu (à peu près pas) pour le dimanche.

Song of the day... or night: Loca Perdida

3 comments:

  1. Salut!
    J'aime beaucoup tes post sur Granada!

    Le bar "enfumé" de la calle Elvira s'appellais "enano Rojo". Je crois qu'en franÇais on dit "naine rouge" ( myspace.com/barenanorojo )
    M'étonne les anecdotes sur la chinoise, jejjeje, je suis pensée tu ne comprend pas quelques blagues!

    En fin, je souhaite lire ton post sur la surréaliste fête !!... Tes voisins sont en colere? ...
    Désolé mon franÇais, depuis longtemps que j'ai étudié.
    Besos, Carmen

    ReplyDelete
  2. Quelle ..sortie de girls! C'est une gang très.. libéré. Les chums ou maris vont être jaloux.
    Julie aussi? Ils font pas ça à chaque mois? 'La vita de touriste e bella'. (italien?)

    ReplyDelete
  3. AHHHHH quelle journéeça fait longtemps que j'ai pas fêté comme ça! Man... le pire que j'ai fais cette année c'était DUSTED:
    Drink Unsuspecting Small Town Establishment Dry.

    Et c'était pas mal toute du monde du meme âge, et on est rentrés vers 2:30 am. Pas d'histoires de faire des nuits blanches comme les espagnols, voyons donc, ça serait la débauche totale!

    En tk, j'ai toutes sortes d'histoires récentes à te raconter madame! (rien qui concerne ma vie amoureuse, malheureusement) you can expect a loooonnnng email!!

    - ta douce moitié

    ReplyDelete