4/21/2010

EL CARNAVAL DE CADIZ 2010

Donc mes amis sont un peu plus... mayores que moi, c’est-à-dire VIEUX et ils sont allés, ont vu, et ont vaincu le Carnaval de Cadiz à maintes reprises. C’est à moi de trouver du monde qui veulent aller se mettre dans une foule de kek millions dans les petites rues et les grandes plazas de Cádiz capitale... bon, combien de monde fous ou suicidaire est-ce que je connais ? ...pas mal !

Le vendredi, 26 février 2010

C’est donc avec 4 des cousins Bareas (Carlos, German, Javier et Oliver) et leurs amis que je me retrouve, dans un apartement de Puerto Real qu’on loue pour 3 nuits (« oui oui ! on est trois couples ! de Alcalá ! » ...make that 13 jeunes... de partout...). J’ai ainsi rencontré Bea, Elisa, Dani, les trois allemandes, et cie...


Tous sont arrivés peu à peu, on a ouvert les bouteilles et on a regarder le concours de Chirigotas à la télévision. (i.e. Los Que No Se Enteran, sont vraiment fort même si je comprend pas la moitié des jokes... ) Quand on en a notre dose, (soit à la 2h du mat, sortez moi d’ici !!!) on prend un taxi vers Cádiz Cádiz et on fait un BOTELLON dans la Plaza du Gran Teatro Falla où avait lieu les chirigotas. C’est quoi un botellon ? C’est bien simple. Selon la loi, c’est interdit de boire dans la rue, donc tout le monde boit dans la rue. Vous voyez, le monde est trop cheap pour commander leur Rum’n Coke dans les bars. Et de toute façon y’a pas de place dans les bars, Carnaval de Cádiz remember? Millions de personnes. Donc multiples magasins et maisons qui ont des garages ou une entrée assez grande convertissent leur chez soi en un mini comptoir de bar. Pour 18 euros, t’as une bouteille de whiskey White Label, un 2L de Sprite et un sac de glace. Ajoute moi donc 3 verres en plastique avec ça por favor ! Puis on se plante deboute en cercle autour de notre butin et on boit et on boit et on boit. Crime, cheap de même, no wonder que le monde fête jusqu’au matin !


Anywho ! Ben du beau monde, mais très peu de costumes... wait for it, LE samedi du Carnaval, celui que les moumounes évitent par peur de se perdre ou recevoir une vague de vomi ou une bouteille derrière la tête (hm, quel est pire ?)... mañana sera un jour de fou brac ! En tk, ça c’est si on retrouve l’énergie de sortir après être rentrés à 10h du matin... ohú quillo, faut y aller mollo ! On a 3 jours à passer de même !



Le samedi, 27 février 2010


Today is the day ! Après un bon ravitallement de pizza et d’alcool, nos seuls aliments pour le weekend au complet, je suis la première à commencer la transformation de Catou à SUPERMAN ! ...coño, j’ai oublié le S ! Bon je vais m’en concocter un avec la boîte à pizza et, et, du poli à ongle... mais en bon Andalou, on le prononce « Thuperman », comme si c’était écrit avec un Z español. Zuperman it is !

Voici quelques photos du making of :



1. Grrrr the lovely Elisa. 2. À moitié déguisés dans l'apart. 3. Enterreur de morts.


1. German et Carlos en... bon, l'idée était de se déguiser en sorcières mais les deux avaient peur de perdre leur chapeaux... alors y'ont juste l'air de deux étranges putes.
2. Les Allemandes, euh... Francine, celle-là pis l'autre...
3. Bea en gitane. Lovely.

Au moins on est sortis un peu plus tôt que la veille ! Vers les 23h, on pogne un taxi direction Cááááádiz ! Et rendus là, on tente de se rendre à la Plaza de la Catedral en évitant le gros des foules pour pas se perdre, mais en faisant ça on pogne vingt mille détours et on rase de perdre les Allemandes, déjà TRÈS pompettes, qui placotaient dramatiquement leurs histoires d’amour sans trop nous suivre. Genre « Oi ! OI ! CHICAS! Por AQUÍ ! » « pia pia pia pia pia.... » L’une d’entre elles, qui n’a jamais fait pipi dans la rue un soir de fête, est à veille de mouiller son costume d’abeille, gotta learn the hard way que c’est pas si compliqué s'accroupir (ou accroupiller? :P) derière une voiture et floush la chute Niagara ! Quel bonheur de se libérer enfin non ?


Botellon dans la Plaza, pas trop loin d’un stand à sandwich comme point de référence mais assez proche du centre pour voir le stage de la chirigota, pas que le monde écoutait mais bon. Y faisait un froid CRU mes amis, mais un frette qui te rentre dans la peau et les os, bref, tu pouvais pas rester sur place sans bouger et pas congeler comme une crotte. So! Pas que je vous trouve plates guys, mais j’ai comme envie de voir les costumes du monde ! Donc je rempli mon verre, et part à l’aveuglette dans la foule avec ma caméra ! De temps en temps je reviens pour un refill, avec chaque fois un peu plus de panique en me rendant compte que ça fait une demie-heure que je déambule dans le cortège, et... fiew ! chaque fois mon groupe est encore là, protégeant fidélement notre cooler invisible. Et voilà ce que ça donne:



Army, Amy et Amis...



Multiples Supermans (trop pour me sentir originale...) mais aucun ZUPERman!

Adolf, Saddam et notre cher Général Franco! Un accouchement (tsk, sûrement des étudiants de médeine ceux-là...) et quelques indigènes zulus...


Mais où, où, où, où est Charlie? Quelques "bonnes" soeurs, et tsortes d'affaires, nananan..


Teenage Mutant Ninja Turtles... Nuclear scientist... Ostrich Rider...


Chacun d'entre eux avait sûrement envie de crier "¡CALLATE!" ("TA YEULE!")


1. Charlie Chaplin et "j'ai toujours pas figuré son costume" (Ce Chaplin m'a écrit 2 ou 3 semaines plus tard pour me demander de lui envoyer les photos... c'est drôle, je me souviens même pas de lui avoir donné mon courriel!
2. En chemin vers la station de train, pas trop longtemps avant de me perdre...
3. Duuude! Un chariot d'épicerie! Pour 2 fous sortis de l'asile, vous êtes pas mal smartte!

Easy and boring

Easy and boring

À quel moment ou à quelle heure on a décidé de refaire notre chemin vers la gare, je sais pas. Mais l'ambiance a passé de ben du monde déguisés de bonne humeur à une foule vraiment vraiment saoule sans trop le sens de responsabilité, marchant aveuglément et en chantant vers la station de train. Je me met à jouer au berger « ¡iO! ¡Delante! ¡Espera-pera-pera! » (« Eille! En avant! attend-tend-tend! ») et « ¡iO ¡Atra! Corre corre corre! » (« Eille! En arriére! Enwaye enwaye enwaye! ») avec le troupeau, et me retrouve rapidement... seule, sans mobile, sans même UN numéro de téléphone de quelqu'un que je connais en ESPAGNE (je croyais connaître celui de mon p'tit copain par coeur mais non, « le numero que vous tentez de rejoindre n'ex-fucking-ziste pas »), et, pour mettre la cerise sur le gâteau, je porte un costume de Zuperman.

Heureusement! je me souviens de notre adresse d'apart grâce aux multiples pizza qu'on a commandées et taxis qu'on a appelés par téléphone! 20 calle Olivo, Puerto Real! ...ou Oliva? Je laisse donc le flow me mener à la gare, où une foule compacte de centaines (milliers?) de saoulons déguisés ont eu la même idée que moi... donc 1h d'attente pour acheter le billet, quand j'arrive au enfin au comptoir de billets et la fille à ma droite s'écroule au sol. Des policiers s'occupent d'elle et j'achète mon billet. 1h d'attente pour monter dans le train, donc je m'assoie à côté de deux pauvres cocottes qui avaient froid et les couvre avec ma cape de Zuperman. Ride d'une demie-heure de train, assise par terre (faute de manque de sièges) accompagnée de quelques personnages de BraveHeart, une infirmière, un gladiateur et un paquet d'autres bonnes gens... c'est bien joyeux tout ça, mais j'ai quand même crissement hâte d'arriver...

Je pensais partager un taxi avec du monde à Puerto Real, mais ben peu de monde sortent à cette gare, et personne connaît un numéro de taxi (ou sont trop cheaps pour me passer leurs cells, bande de gratteux...). C'est déjà le matin donc je demande à des gars de construction pour la cabine téléphonique la plus proche, et me répondent d'un air incrédule (je vous rappelle que je suis vêtie d'un costume de Zuperman...) « traverse la track, 10 minutes par là ya un Mercadona avec cabine telephonique ». Right. Make that 30 mintues. Dans un froid mordant pas espagnol pentoute, y'avait même du givre sur les fenêtres de char ce matin là... En chemin vais la cabine, je trouve un café-bar où quelques barbus, première bière du jour aux lèvres, figent et se regardent entre eux pour s'assurer qu'ils sont pas fous. « ahem... zavez un numéro de taxi? sioupla? ». Et c'est après ma ride de taxi de 2 minutes que je réalise que l'apart 20 rue Olivo était au fond suuuper proche de la station de train. Ah ben j'ai mon câlisse de voyage...




1. Dernière photo d'un ami avant que je me perde... ouin Carlota, je savais que t'avais un penchant pour te déguiser en fille, mais un faible pour les asiatiques? Ça non!
2. Une indienne et une torer...a? dans les toilettes de la station
3. Attendre pour un billet de train direction Puerto Real toute seule... ben, pas vraiment toute seule en fait.



1. Mes bas déchirés et dégeux, assise sur le sol dans le train avec
2. William Wallace (charmant, il m'a même réveillée quand ont est arrivés à Puerto Real!)
3. la tête de costume qu'un autre dude m'a donné pour m'accotée la tête pour dormir...


Plus de couchers de soleil depuis ma terrasse...





Wep, faut profiter de ces photos car dès avril, à cause de la rotation de la Terre, je ne pourrai plus voir le soleil toucher les plaines d'Andalousie!