4/12/2010

Campanero, Dominguito y el Charco

2010 2010

Le weekend des 22, 23 et 24 janvier 2010

Un « uneventful » vendredi avec une soirée bizarre : Gema et moi on se rencontre au Campanero pour une p'tite frette lorsqu’arrive Angel (mari de Yessica de l'école) avec ses collègues de travail, tous des gars un peu ronds comme ils viennent de finir leur party de Noël de la job en retard. Donc, Gema et moi on devient le centre d’attention ! Tout à coup, Angel me donne son cell pour que je chante l’hymne national canadien à un certain Nino. Tarte comme je s

uis, je comprend que c’est « El niño » (notre ami Iván) et chante à pleine voix de Pavarotti le Ô Canada. Angel pouffe de rire, m’informant par la suite que je parle à son boss.... Génial. 10 minutes plus tard, entre Nino, le boss, un gars un peu désagréable, cherchant "la fille qui chantait avec une voix de Brézilienne"... run away!

Le samedi, 23 janvier, je découvre enfin les tapas exquis du Dominguito, le petit bar resto de Cristobal dont tous me parlent depuis septembre. Je découvre aussi que j’ai accès à l’internet wifi de la Plaza Alameda à l’intérieur du bar! Qui veut dire que je peux 1. éviter la *insérer juron au choix ici* de pluie en updatant mon blogue et 2. brancher l’ordi pour pas me limiter à 30 minutes! Ouin, le Dominguito savait pas qu’il me reverrait souvent pour au moins un autre mois de cette *insérer juron au choix ici* de pluie qui fait des ravages dans le sud de l'Espagne depuis 1 mois... Un petit whisky a la de Jesus et une autre soirée fini au Campanero. Quelle originalité!


Dimanche ! Un coup de téléphone de Augustin et Bea qui nous invitent à aller faire un tour au Charco de los Hurones, entre les montagnes de la vallé San José. C’est un minuscule village de 3 rues dans une valléee, mi-fantôme mi-touristique, construit dans le simple but d’offrir un endroit où vivre (avec église, magasin, resto, et école à une classe…) aux travailleurs de la construction et du fonctionnement du pantano (barrage). Maintenant qu'il y a pu de travail à faire, y'a qu'un habitant, genre gardien... Mais! le village, ses jardins et ses maisons, sont impeccables! Tout parraît , décoré et fleuri!

Le pantano du Charco de los Hurones, selon mes calculs physiques et mon crachat, mesure pas loin de 80 mètres de hauteur. Pas mal plus impressionnant (et intelligent) que celui de Benalup. Dommage que j’avais pas ma caméra parce qu’en plus il y avait un super coucher de soleil… On s’est gavés d’une bonne ración de viande de cerf dans LE resto du village (qui était bondé de monde ce jour là, à notre grande surprise) et on est allés voir la vue d’en haut. C’est étrange de marcher sur la rue du barrage, et voir à sa gauche un lac énorme (qui nous arrivait presqu’à la cheville avec les 2 mois de *insérer juron au choix ici* de pluie) et à sa droite, un précipice profond de 80 mètres avec en bas des belles petites maisons dans la vallée de San José oé oé... nous irons main dans la main en chantant ce gai refrain…

Bon, je vais tricher et vous mettre des photos de l’internet ! :




1. Vue d'en haut du barrage. 2. Petite église cute. 3. Vue aérienne.

Tune du jour : Buddy Holly – Weezer

(juste parce que j’ai vu un video hilarant de Augustin, Victor, son frère Javier et Carlos, à genre 17 ans, déguisés en tatas, jouant et chantant cette chanson en « anglais »… c'est-à-dire une imitation de la phonétique de l’anglais… « Oooooweeooh nabooduh gaduninâni, dohoh namudjury danemoh ! » yesssss, super…)

1 comment:

  1. Quelle mémoire! C'est vrai que les voyages mémorables c'est toi qui les fait se réaliser sans attendre que ça arrive tout seul. Tu a bien des élèves qui t'admirent aussi pour ton anglais et ta gentillesse. Les adultes aussi.
    Tu n'aurais pas 'Imaginer' faire cette merveilleuse aventure espagnole?

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