3/25/2010

Cambridge & Back in Spain...

Le mardi, 12 janvier 2010


J’embarque avec Véro pour aller à son bureau à Cambridge, d’où je pogne un bus vers le centre. Tout est bien romantique avec un petite couche de neige, et à chaque tournant de rue j’ai besoin de sortir ma caméra ! :




Sur la plateforme de la station de train, annonces un peu comiques...


Puis, un petit train vers Stanstead Airport, et me revoilà en train de dormir sur les chaises de la salle d’attente parce que mon vol est en retard… pourquoi faut qu’y mettent un osti d’accote-bras à chaque deux chaises…


Arrivée à Jerez, je suis accueillie par un Victor frustré parce que la voiture de sa mére vient de planter dans le stationnement. Hahaha, petit farceur, je sais que tu blagues, comme toujours ! Eh non, cette fois c’est vrai... ça faisait d’ailleurs un 20 minutes que toutes les fonctions électriques du char le laissait tomber… radio, essuie-glace, chaleur… lumières… sur une autoroute, pas génial ! Alors on attend une heure pour le remorqueur, qui fait juste nous booster et nous suggérer de pas utiliser la radio essuie-glace chaleur lumière parce que monsieur avait pas envie de nous remorquer jusqu’à Alcalá à 11h du soir. Sauf que ...11h du soir sur une autoroute dans un char qui a pas de lumière ? ...right. Donc on s’en est allés à 80 km/h sur l’autoroute avec les lumières basses et rien d’autre allumés, fenêtres ouvertes pour évaporer la buée malgré le froid cru... Et en plus de se perdre dans Jerez, y’a fallu qu’on prenne des petites pauses pour laisser la batterie recharger. Le pire selon Victor est que je venais de lui acheter le premier CD de Pearl Jam (1991 watch out!) et il avait teeellement envie de l’écouter ! mais non, pas de radio. Quelle heure et demie désagrable!


Ah les anecdotes de char, j’en ai eu assez pour un boute là...


Song of the day : Even Flow – Pearl Jam

Sushis & Blue cheese

Le lundi, 11 janvier 2010

Une journée mollo, avec une visite au Tesco pour acheter le nécessaire pour un lunch de sushi (yuuuumm !) et un souper de hamburgers délicieux (avec fromage bleu dans la viande mmm) en présence de deux amis sympas : Mel and... uh, Greg ?

Nothing amazing to report. Just chillin. Calls for some bluuuues.

Tune du jour: You Know That I Know – Junior Wells

3/24/2010

Presqu'hiver

Le dimanche, 10 janvier 2010


En allant faire ma tarte et lançant une balle de neige dans le fond de piscine congelé (pour mettre fin au débat qui prenait place dans le salon « J’te DIS le fond est gelé ! » « Non, je gage que c’est de la slush. »), je me rend compte que la neige est idéalement collante… (ah et que le fond est gelé). La neige, épaisse d'environ 10 cm, colle comme un gros tapis blanc sur une herbe parfaitement verte ! Du jamais vu auparavant. (voir video!) Donc on enfile bottes et gants, et Andrew et moi sortons faire des bonhommes de neige ! :



Le R rated bonhomme de neige, bien équippé...


Et les SnowPepperrells, un peu plus censurés...


Un dîner digne de rois avec un dessert de meringue plus beau que dans le Qu’est-ce qui mijote ? , et on laisse la vaisselle à Cathy (sorry !) pour partir APC et éviter la neige. Retour à Haverhill pour une soirée tranquille devant la télévision pour regarder le film District 9.


Chansons du jour : Lea - Louise Attaque

3/22/2010

Terreur sur la route meurtrière de Saltdean...

Le samedi, 9 janvier 2010

Alons-y, Alonzo, à Brighton (ou plutôt Saltdean) pour rendre visite à Lisa et Stuart et la petite cocotte de Eve. En chemin, la neige se fait de plus en plus épaisse et la vision de moins en moins bonne. Pensant prendre un raccourci, on se retrouve sur une route de campagne qui, comme elle n’est pas bordée d’arbres ni de maisons, ramasse toute la neige des champs à cause du vent. On se fait dire par un conducteur qui vient dans l’autre sens « Yeah sure ! I think your cars would pass through ! », puis par un deuxième conducteur dans un SUV « don’t even think about it. ». Mais le signal final qui nous dit turn around! est cette voiture:


Anecdote (contée etracontée mille fois par Andrew !) : Arrivés à la rue de Lisa et Stuart qui a l’allure d’un précipice glacée, Andrew lève le break à bras et sort pour demander de l’aide pour nous repousser en haut de la côte. À peine a-t-il mit un pied en dehors de la voiture qu’on commence à glisser ! « ANDREWANDREWANDREW !!! » et il resaute dans le char et tourne le volant vers le trottoir. Fiou ! Grâce aux cris stridents de Véro, le char a pas ramassé Andrew, et grâce aux super réflexe d’Andrew, on a pas descendue la côte comme dans un roller-coaster incomplet (crash!) ou un jeu de pinball où on ramasse des points en accrochant les autres chars stationnés. Tous ensemble on a repoussé la voiture par en haut et tout est bien qui fini bien. …quoique le char AURAIT PU continuer de rotater après avoir touché le trottoir, et dans ce cas on aurait descendu la côte de la mort par derrière… idée plaisante !


1. avant Saltdean, un glimpse de la mer...
2. chemin de campagne, visions nulle...
3. photo de carte postale plate à mort...

1. la petite Eve aime les chips
2. cours arrière de Lisa et Stuart, niiiice... (remarquez l'ocean au fond...)


Vin et fromage bien mérité dans le salon en chantant la maudite toune fatiguante du jouet de Minnie Mouse de Eve (Hot dog hot dog hot diggydeedog!!!), et comme on veut pas repartir dans la noirceur et que la tempête continue, on repart assez tôt. Dommage ! Maintenant, direction Sevenoaks ! Et on est accueillis par Roy et Cathy, super contents de nous voir vivants. Une visite rapide au Tesco avec Andrew pour acheter des hors d’œuvres asiatiques à mettre au four et plein d’autres cochonneries, puis Roy nous prépare un super stir fry santé.

Quote of the day : “WoOFF with his heaad!” – With high pitched voice of the Queen of Hearts from Alice in Wonderland…

Song of the Day : Our Time Is Running Out - Muse
(juste parce que Véro déteste Muse! :P)

Haverhill & Claire

2010 Le vendredi, 8 janvier 2010

Grâce matinée, puis on sort dans un froid agréablement sec et un soleil hivernal… les Espagnols me croient pas quand je dis que le soleil qui reflète sur la neige c’est aussi beau que sur les petits maisons blanches des villages de Cadiz, faudrait que chacun le voient eux même un jour.

Za house, za snow, za red car...

On s’en va à Clare, un petit village adorable à une demie heure de Haverhill (hm, un peu plus avec toutes les précautions que Véro prend pour pas déraper dans le 2 pouces de neige). On rend visite à une amie de Véro qui a un joli petit magasin de matérial d’art et scrapbooking, puis pendant qu’elle va au bureau de poste, je vais m’aventurer un peu avec ma caméra :

ooh, big church for a smal village! notice the details sculpted in the white house (now a museum)

Lovely Claire et ses rues de carte postale.

Lunch dans un petit Déli à la bouffe succulante et aux produits locaux vendus dans des petits pots cutes, et on refait notre chemin vers Haverhill pour gosser avec notre nouveau matériel d’art ! À l’arrivée d’Andrew, on se met à regarder Ironman pour tester le système de son (Holy treble !). Pour souper, restaurant indien, mmmmmm-mm !

Chanson du jour : Block Rockin Beats – Chemical Brothers

3/13/2010

Janvier 2010 - semaine 1

1er janvier 2010 (enfin! ***2010***)

L'année 2010 commence avec un douloureuse resaca (gueule-de-bois) qui mériterais bien une journée entière au lit. Mais premièrement, c'est déjà un crime de gaspiller la moitié d'une journée ensoleillée, ça l'est encore plus après presque 3 semaines de pluie! (little did I know qu’on en aurait 3 mois…)

Regardez si il a pas l'air heureux mon Grasshead Cochino!
Et Alcalá peut enfin faire sécher son linge! Youpi!


De plus, le 1er janvier, ça se passe dans la rue et dans les bars à Alcalá (hm, comme tous les autres tours du congé de Noël ?), donc je vais faire un tour au Campanero où je rencontre Janero, un oncle de Victor qui a des taureaux en campagne. Il m’a promis de m’inviter à visiter sa ferme un jour !

Pour changer d’air, on traverse la rue pour passer du Campanero (le resto) au Campanero (le bar). Plein à craquer, ça fait du bien à voir en ce temps crise économique éternelle… Bonne année à gauche pis à droite, les bisous, les chansons flamenco, mais la soirée fini tôt pour presque tout le monde à cause de la veille.




Le samedi, 2 janvier 2010

Une autre journée de soleil? Sortez-moi d’Alcalá ! Avec tout le beau monde que j’ai rencontré dans le temps des fêtes, il pleut des partys. Et c’est ainsi que je me retrouve à la cabane de campagne de Pedro et sa femme pour une MATANZA, avec Curro, Victor, Luis, Javier et une vingtaine d’adultes et d’enfants que je ne connais pas encore. Je profite du peu de soleil pour prendre quelques photos, alors que les espagnols se cachent dans l’ombre avec leur bière. Les filets de porc, les chicharones, le foie et le gras et le Saint Esprit (et j’en passe) s’enchaînent… arrosés de multiples whisky-7up.



Quand le froid pogne et que tout le monde rentre pour se rapprocher du feu, une Luisa sort sa guitar et se met à te chanter des chansons flamencos avec une voix mes amis… d’une vieille gitane déchirée, mais à la puissance digne de Carnegie Hall. Et ça tape des mains comme des gitans et lance des « Olé ! » spontannés… (en voilà quelques videos: video 1, video 2, video 3, video 4, video 5. la qualité est poche mais who care car il faisait noir! c'est le son de la fête qui compte...) S’ensuit le concours de chistes verdes, soit des jokes salées, dont je ne comprend même pas la moitié malgré mon vaste vocabulaire vulgaire...

Luisa à la guit, et Pedro au criage et au tapage de mains. "Aiiiiiaaaiiiiyaa" Olé!
Plusieurs s’en vont car c’est l’heure du dodo pour les petits, les autres aident à fermer la place et on se dirige vers… eh ouais, El Luca !

At El Luca (welcome home les boys)


Le dimanche, 3 janvier 2010


Gema
m’invite à aller avec elle à la ferme de la famille pour lunch sul feu.
J’embarque ! C’est un petit coin de paradis pour moi : vieille grande maison et grand patio couvert, toute à l’envers et qui sent le moisi, avec PLEIN de vieilles cossins, machines et décorations antiques… ah oui, et y’a chiens, chats et 7 ou 8 chevaux.
Dommage que le terrain est boueux, j’irais me promener…


Un bonne partie de la Sainte famille et leurs amis sont de la partie : Pilar, Juanmi, Cortijo, les courins Bareas (Javier, Cristian, Jose Angel…) et beaucoup de nouveau monde. Filets de porcs sul feu, chorizo et morcilla… on grignotte tout l’après-midi et on gratte la guitare un peu, jusqu’à ce que la pluie vienne nous écoeurer une fois de plus. Donc on repacte les bagages et on se re-rencontre à Alcalá pour un café un Siglo XXI avant de sortir au Campanero.

One, two, skip a few days…



Le jeudi, 7 janvier 2010

Je pogne la ride de Paqui, qui reconduit sa soeurette à Cadiz pour un rendez-vous chez le médecin, afin de m’éviter 2 heures de bus. Pourquoi je vais à Cadiz ? Pour ENFIN ramasser mon N.I.E. (Numero de Identification Extranjero). J’entre au à la Comisaría, et ça prend 2 secondes, voilà, je suis légale en Espagne ! Je vais déambuler le long de la plage un peu, malgré la pluie… et peu à peu, le soleil se pointe, comme en disant « bon ok ok, prend 2 ou 3 photos là, et après ça je me recache ! »


Je vais à la station de bus pour connaître l’horaire de bus Cadiz-Jerez. Pourquoi je vais à Jerez ? Parce que c’est de l’aéroport que je pogne mon avion direction Londres-Stanstead ! Pourquoi Stanstead ? Devine ! ça fait ben 2 ans que j’ai pas vu ma sœur Véronique, fait quand je vois un aller-retour à 80 pounds, je saute dessus et je demande 2 jours de travail off !

Un déjeuner de churrrros dans un petit café sketch, et je vais faire ma touriste pour tuer le temps, plus ou moins à la recherche d’un petit cadeau pour Véro et Andrew… j’avais penser une assiette cute pour olives, et un bon demi-kilo d’olive aliñadas délicieuses du marché de Cadiz, mais avec l’état des aéroports pendant le temps des fêtes, ils vont sûrement me confisquer mes p’tites olives… tsé, je peux cacher de la dynamite dans des olive. Cathédrale, Plaza de las Flores, Plaza España, ou de la Constitution, je sais pu comment elle s’appelle… puis, je vais faire une sieste sur un banc de la plaza devant le Teatro de Cadiz avec ma musique dins oreilles.


Une paella to go et je m’en vais à Jerez en bus. Je déambule une fois de plus dans une ville qui me plaît de plus en plus à chaque fois. Gros achat : un petit t-shirt blanc qui dit « fashionista »… répète-le plusieurs fois voir ! :P Et déjà, il est l’heure d’aller prendre le bus à 1 euro vers l’aéroport. J’arrive ben trop à l’avance, j’attend en ligne pour rien car j’ai pas de bagages à checker in, faut marcher un kilomètre autour de la piste d’atterrissage dans pluie pour monter dans l’avion, je réalise que j’ai oublié mon livre ou mon carnet pour écrire, j’ai ni papier ni crayon, les piles de mon mp3 sont mortes, les hôtesses passent les 2 heures entières à essayer de me vendre leurs produits, y’a un bébé qui braille à droite, un vieux qui pu à gauche, j’ai chaud et l’avion est fucking jaune pisse. Vive Ryanair !


Pas fâchée d’arriver à Stanstead, je met le pied hors de l’avion pile dans neige. Ein ? L’Angleterre ressemble à un Winter Wonderland ! Le gars des douanes me demande l’adresse de ma sœur Véro.
« euh… »… puis, sarcastique et sérieux, il tourne les pages mon passeport « Let’s see here if there’s anything dodgy… Canadian hm, not looking good… why where you in North Africa ? » « huh ??? oh, right ! Morrocco! Tourism ? I got this scarf from there, look ! ...silky eh? » Je suis accueillie par Véro et Andrew à la porte d’arrivée, et on placote tout le long de la ride de char. À la maison à Haverhill, introduction aux chat, un petit lunch au fromage, et dodo.


Song of the week: Que nadie - Manuel Carrasco (dúo con Malú)
(the usual tacky Spanish pop)