11/25/2009

Rockin' and Rollin' in Chiclana

Le vendredi, 20 novembre 2009

Donc comme son copain Angel est parti à Cordoba pour la fin de semaine, ssssoltero messieurs dames, Carmen m'offre de me ramasser et me sortir de l'aisselle du monde qu'est Alcalá. Bon, une aisselle c'est un peu fort, Alcalá sent normalement bon mais n'est pas l'affaire la plus intéressante pour un vendredi swère. Je saute sur l'offre: Chiclana, resto, concert (gratos) au Rekoveko et bref soirée entre filles avec elle son amie Charlotte.

De plus Charlotte est FRANÇAISE! Eille me crérais-tu si j'te disais que j'avais de la misère à m'exprimer en français avec elle? Pas à cause de l'écart culturel de l'accent canadien vs français, parler sans accent et sans jargon d'Prescott Russel c'est une habitude instinctive que je ne perdrai jamais après mes séjours belges et français. J'avais juste de la misère à construire des phrases complètes Nooooon!

Puis, je rencontre l'amour de ma vie: Achilles. Un labrador blond court sur pattes qui déborde d'énergie! Après tous les "chiens-rats", méfiants et pouilleux que je vois tous les jours à Alcalá, c'était le coup de foudre. Il manque de manières un brin quand il joue un peu violemment, et quand il te saute dessus, pattes premières dans l'ventre, mais il ferait un bon chien de cirque à voir la hauteur de ses sauts. Le truc c'est l'ignorer. Facile à dire, mais avec une binette adorable de même...

Turns out que groupe de musique au Rekoveko, c'est un AC/DC Tribute Band! Je suis pas une die-hard fan de AC/DC mais tu me donnes 4 grands bonhommes aux cheveux longs qui se donnent corps et âme sua la scène (et même sur la bar! watch ton drink!) I'm entertained. Je suis peut-être pas guitariste mais j'ai assez l'oreille musicale pour dire qu'ils étaient bon en criss. En plus je suis dans un phase rock, faute d'avoir regardé The Pick of Destiny...

On a fait un tour au bar -vide- d'à côté (La Bruja), pour retourner au bar précédent après. Carmen et moi on a voulu trouver une discoteca intéressante et on a fini à un bar énorme et écoeurant (dans tous les sens du mot). Bonne musique, danseur sexy en pantalons d'armée sur la scène (on s'efforce pour pas rire du déhanchement et frottage ridicule!) et bennnn de la fumée. Sur le dance floor, c'était un genre de "sausage fest" parce qu'à une certaine heure, le ratio gars:fille est entre ma faveur! ...enfin, ça dépend du point de vue! Moi j'adore pas me faire cruiser par des saoulons, mais si je cherchais à scorer, ça serait ma chance!

On est rentrées, bien puantes et fatiguées, pour être acueillies par l'éruption de joie ambulante qu'est Achilles. Si c'était pas du fait qu'il arrête pas de grouiller deux secondes j'aurais voulu qu'il dorme avec moi sur le fouton!

Song of the Day: A Whole Lot Of Rosie - AC/DC

11/19/2009

Pendaison de Crémaillère à la Andalou!

Le vendredi, 13 novembre 2009...

Une pendaison de crémaillère un vendredi 13, c’est tu une mauvaise idée tu penses? En tk, pour moi c’était mon jour de chance : congé! Gracieuseté de mon boss qui était au El Luca la veille... faut juste attedre après la 2e bière pour demander une journée off! :P

Victor et Julio m’ont invitée à aller à Jerez avec eux pour luncher, donc j’me suis dit j’ai le temps en masse de faire le extreme makover de la maison en revenant (out by noon, back by 16h-17h?). Je vais jogger, nettoye un peu sans presse, et Victor arrive chez nous pour installer le système de son… Il me sort deux hauts-parleurs de son trunk mes amis, 3 pieds de hauts. « euh… monte ça en haut, on verra ce qu’on fait avec plus tard!» Note : je ne connais pas mes voisins. Mais avec des speakers de même, je vais les connaître avant la fin de la soirée! La police itoo tant qu’à y être.

Donc Jerez! Bière et tapas dans un pub, puis dans un autre pub, puis café dans un autre… les espagnols aiment pas rester à la même place trop longtemps! tsé, faut que le lunch break soit un bon 2 heures pour y aller un tapa à la fois… On trouve une pharmacie 24/24 (car la raison principale de la visite est pour ramasser une prescription). « Le gars qui livre les médicaments vient juste à 19h30, repassez plus tard.» Euh, donc on va rentrer à Alcala à quoi… 20h30? Ohhhhhhh boy...

On a déambulé tout l’après-midi dans Jerez, superbe journée ensoleilléee et je me suis rendue compte que je comprend maintenant plus que la moitié de la conversation quand j’écoute Victor et Julio parler Espagnol... ou Castellan... bon, vraiment, Andaluz. (prononcé "andalOU andalOU.") On est partis dès qu’il a eu sa maudite prescription en pensant : faut ramasser l’autre partie du système de son chez Julio, les CDs, la glace, l'extansion… et mon mobile sonne : Jan est déjà chez nous avec 6 chaises d’extra (à ma demande) pour mettre sur la terrasse sauf que… 1) le vent frisquet s’est crissement levé, et 2) on arrive pas à faire monter les putain de chaises par l’escalier colimasson!
.
Bon, enlever les pattes d’un lit pour le mettre contre le mur, l’autre lit envoye dehors sur la terrasse pour avoir une dance floor en haut, lumières de noël dans les marches et le plancher de danse, installer le système de son, une note pour la porte («Knock hard!») une pour la toilette («Press button and hold forever. Really») et une pour les escaliers («Watch out! Cuidado!»), cacher la table du salon dans ma chambre, libérer celle de la cuisine pour bouffe booze etc, ooh glace dans bain, plantes dans cuisine, mope pas trop loin, guitares… bah elles peuvent rester là, peut-être que quelqu’un va en jouer! Le tout en une demie-heure, so much pour prendre une douche avant que la visite arrive!

Smokers! Out! There's even a bed for ya there... "but it's cooold!" eille... trouve-toi un paire de couille un peu... ou une vulve, c'est comme tu préfères...
Et quand la visite arrive, elle arrive. Toute en même temps! Ben vite la table à bouffe et booze débordait, et la maison aussi. J’étais pas la seule surprise par combien de monde je connais après à peine 1 mois et demie! Y’avait facilement une trentaine de bonne gens dans mon p’tit patelin, en grande majorité des Espagnols! Envoye les fumeurs sua terrasse, les placotteux en haut, les danseurs au milieu! Ben oui toi, même pas eu besoin du système de son, la musique ayant commencé dans le salon, c’est en bas que ça s’est dandiné au son de la musique english, española, française et même un peu de Cana'ien frança! La Bottine Souriante a fait fureur et ça m’a rappelé de sortir le sirop d’érable pour ceux qui voulaient goûter. Quand le répertoire de musique de mon laptop a commencé à ennuyer le peuple, on a vidé un ou deux tiroirs pour avec des drums afin de lancer un Spanish folk and flamenco jam. (le vidéo est un peu sombre, désolée, y'en qui préfèrent danser dans le noir total pour pas qu'on voit qu'ils savent pas danser...)

=
Let's see... izquierda a derecha: Fernanda (Miriam derrière), Victor, Carmen, Angel, (à la demande de quelqu'un *ahemhem victor*, la photo a été effacée), German, Maria(?), Pilar, moi, Gema, et ... et Israel au fond.

Quand j’ai spotté Angel en train de converser par la fenêtre avec un passant dans la rue (Buenassssosti... c'est la madame d'à côté... et elle a pas l’aire trop de bonne humeur!) on a baissé un peu la musique. Pas assez ça l'air. Tout allait bien, puis, vendredi 13 est passé pour briser la toilette, couper l’électricité, et envoyer la popo à ma porte. Quasi tout le monde était déjà dehors manteau sul dos, prêt à aller au Campanero due à la pénurie de Coca-Cola et parce qu'on peut être aussi bruyant qu’on veut. Et moi je sors avec un gros sourire et un « hola que taaaal! » à la guardia civil qui me flash sa lampe de poche dins yeux et demande de voire mon passeport. Pendant ce temps tous les hommes se garochent pour me rassurer avec leurs «Ah je le connais le policier! Quiète toi pas c’est un bon ami à moi…». Et la vieille chipie le nez dans sa fenêtre qui attend de me voir recevoir une amende… Fernanda lui envoie un genre «Come ON… » Pas d’amende? All right! Campanero it is!

Bon le reste est pas très excitent (et un peu flou), ça mérite à peine un résumé: on se fait sortir du campanero à la fermeture pour aller continuer à fêter Jesus aux lunettes, on ecoute de la zizique, je m'endors sur l'épaule de Fernanda et je rentre au levé du soleil...

Et au petit matin (13h), je sors de ma chambre pour trouver un plancher NOIR! Signe d'un bon party. Je deambule, café en main, ramassant une bouteille à la fois... ooh! olives! ...puis une autre bouteille... ooh! chips! ouin, ça va être un long ménage.

Photos à venir. C'est a dire quand je récupère ma caméra que j'ai oubliée dans un char ce soir là.

Chanson du jour, ou devrais-je dire, de la nuit: I Belong To You - Muse

L'Albaicin, beau en câline!

cette rime d'une qualité discutable vous est présentée pas: Cruzcampo, tómate la vida con Cruzcampo!

Le dimanche, 8 novembre 2009

On déjeune en partageant des histoires de la veille, puis on s’en va toutes ensemble à la fameuse exposition augustine commémorative à la Iglesia del Corpus Christi, la raison principale de ce voyage à Granada. *cough cough* Le guide parlait bien vite, et comme je ne travaille pas dans la restauration d’art, j’étais clairement moins fascinée que les autres. Intéressant pareil.

Quelle gueule de bois agréable à se promener dans lAlbaicin sous le soleil frisquet de l’automne espagnol… C’est joli Grenade, c’est jeune et vivant, ça grouille d'artistes et d’activiste, y’a des nomades qui vendent des bijoux sur les coins de
Pff… this is baaaad… je suis en train de tomber (une fois de pl rues… ça et là on trouve un cadre de porte en céramique ou un superbe arc sculpté en motifs arabes, et on entend presque une flûte nous jouer une mélodie musulmane mystique et on s’imagine que Sherazade va se pointer sur le balcon du coin… mais à chaque tournant des graffitis artistiques et engagés nous recramponnent les pieds sur terre et nous rappelle qu’on est en 2009. Plein de beaux hippies mal rasés en chemises rayées qui jouent des drums pour gagner des pinottes… eille Julie, ça te dirais pas qu’on fasse ça un été? Je promets d’apprendre à jouer du jembe! On pourrait vivre dans un squat de l’Albaycin ou une grotte du Sacramonte!


Du Mirador San Nicolas (point de vue qui donne sur La Alhambra et Granada au complet), on se sent à la fois très grand, et très petit. Et très affamés. Alors on redescend vers le centre, dernier gavage de tapas avant de retourner au bus : paella, champignons y jamon, salade de patate à la sauce aioli, plateau de fromages et viandes et croquetas et tortilla et je baaaaaave à y repenser… mais merde que c’était salé et gras! Je comprend pas que le peuple engraisse pas à vue d’œil ici.




Derniers achats : un foulard vert (ben oui, un autre foulard), une carte postale pour gen et du thé pakistanais. J’ai dormi presque toute la ride de bus sur les bancs du fond. J’ai eu ma dose d’espagnol pour un boute… À Alcalá, chacune avait un bel homme qui l’attendait avec une voiture. Hmpf... Au moins j’ai bummé la ride de la famille d’Ofelia jusqu’à Plaza Alta!

Zzzzzzzzzz...

Tune du jour: (pour Carmen) Je ne regrette rien - Edith Piaf

11/12/2009

What a day. And... what a night!!

Le samedi, 7 novembre 2009

Nuit de cul avec un méchant reflux d’acide qui m’a gardée réveillée jusqu’à 5 ou 6h du mat. Fun.

Pas laid comme vue de balcon!

Comme on s’est engagées à avoir bouffé et être prêtes à tourismer dès 10h, je mets mon alarme à 9h30. Comme mes colocs se mettent à placoter dès 8h30, fuck it, j’me lève en grogant. Déjeuner de l’hôtel = café, jus, et énorme pain semi-toasté avec de la confiture. Je suis pas une grande fan du pain avec pâte de tomate et huile d’olive, qui est ben populaire ici, concept intéressant mais un peu amer pour lematin,j’préfère le sucré… Bien gonflées de pain, et emitoufflées dans nos manteaux d’hiver (Hof! Que frio!), on part vers le centre, direction : la Cathédrale. Mais en chemin, arrêt à l’hôpital San Juan de Dios. L’intérieur mystique est en pleine restauration ce qui rend les balcons et le patio encore plus obscure, mais on voit clairement des fresques et des œuvres de 16e siècle peintes direct sur le mur et les céramiques bleues et vertes, typique de Grenade.

La Cathédrale de Grenade est monstrueusement grosse en plein milieu d’une ville pas tellement construite en hauteur, mais sans pour autant être intimidante. C’est la première fois que je vois des graffitis anciens conservés sur une Cathédrale… On évite les gitanes qui tentent de nous faire prendre un bouquet de lavande, nous faire une p’tite prière et prédire notre avenir (qui est curieusement identique pour tousetchacun) pour quelques piastre… ou si t’es Angel, pour 10 euros (sorry, I had to say it!). Visite de la Cathédrale, puis, inévitablement, mesdames veulent magasiner pour des souvenirs pour toute la sainte famille. C’est plutôt pratique, y’a un quartier de ruelles labyrinthesques bourrées de boutiques touristiques, et pas trop loin des grandes rues de magasins.

Une des boutiques vend des miniatures de… de TOUT! Si tu pensais que ta crèche de Nowel était élaborée, t’as rien vu!! Ici, tu construits un fucking village dont les composantes s’accumulent d’année en année, détail après détail… eille, tu peux acheter les légumes et jambons et les ptits desserts sur les ptites assiettes individuellement, des mini meubles et personnages… fascinant:


1. Ben oui on en a des légumes! 2. et des desserts... 3. Je les trouvais ben cutes les ptits mages!

On visite vite faite un édifice à l’architecture arabe, Corral de Cabrón... euh, Carbón. (cour du carbon et non pas cour de l'enfoiré). Hem hem... 14e siècle, avec un patio et un vieux puit en plein milieu, propice aux photos de blanche neige « I'm wishiiiiing! » On se re-rassemble pour aller BOUFFER! Plus de tapas? Bring it on, je me tanne pas. Haha, tanne-pas, tapas… *soupir...* Rien ne bat les blagues de tapas de Ginette... On réussi 1) à toutes ce retrouver au pied du quartier de l’Albaicín et 2) à toutes fitter dans le même bar à tapas. Pour mettre la cerise sur le sundae, ou la moule sua paella, un groupe de 15 hommes entrent juste après nous! Bachelor party? Y’a pas de place près de nous, mais c’est drôle l’une ou l’autre de notregang se trouve toujours debout entre notre coin et le leur, et chacune se garoche pour avoir son tour à jouer la serveuse :


Ici, Dominga joue fièrement la camarera (serveuse), tout en se faisant cruiser par un mâle. « Dominga! Un golpeo de pelo! »

Avec chaque drink s’enchaîne un tapa, qui consistent ici en petits sandwichs à… n’importe quoi vraiment: jamón y queso, atún y tomate, tortilla de patata… eille faut le faire pareille, crisser une omelette d’œufs et patates entre deux tranches de pain dense, et faire frire ça su’es deux bords… y’a qu’un seul groupe alimentaire ici : les carbs. Frits la plupart du temps.

Lourdes à point, c’est l’heure de monter jusqu’à La Alhambra. À pied. "Hof, hof… Que alto!" Dernier palais musulman (pff, grandeur d’un village au complet) construit par les Maures de 14e siècle et a été reconquis en 1492 par Ferdinand pis Isabella les cathos. Tout aussi impressionnant que la dernière fois que je suis venue, même si cette fois on ne voit que l’extérieur. Dans le Palacio de Carlos V, on se croirait au milieu d'une arène de gladiateurs sans spectateurs. Il y a deux musées et une expo. L’exposition de Washington Irving est…ben, ordinaire. Le gars, écrivain romantique américain a vécu dans le palais une copple de mois en 1820 kek, où il a écrit des contes fantastiques, donc le plus intéressant est clairement d’en lire des extraits, et il y en a très peu dans l’expo. Musée de La Alhambra, fermé. Musée d’Arts, je suis pas foutue de trouver l’entrée donc je m’écrase dehors dans le soleil couchant. (ce qui veut dire qu’on est en train de manquer l’atardecer qu’on voulait voir du point de vue de l’Albaycin… oh well, demain 7h du mat on ira voir l’amanecer! Right.

1. Ofelia cruise un busker. 2. Catou = Toooooooouriste! 3. Todas!


Plus de shopping dans les boutiques souvenirs en redescendant de La Alhambra, et le groupe split. Fernanda, Isabel, Ofelia, Carmen, Olga et moi on se retrouve dans les ruelles touristiques près de Plaza Nueva, à la recherche d’une Teteria. Après avoir perdu Fernanda quelques fois (ce qui est assez dur à faire considérant qu’elle porte un gros manteau mauve) on s’installe au fond d’une Teteria qui semblable à ce que le salon de Prof. Trelawny devrait avoir l’air. Thé Pakistani (con leche) = yum! Dur à verser avec la p’tite théière trop pleine au gollete déformé mais ça en vaut la peine. On a du fun à analyser le contenu du thé, puis les sessions de photos commencent… premièrement avec le shisha un mètre de haut de la table libre à côté, puis avec les chandelles... on s’amuse à faire des composition religieuse genre la vierge et l’enfant avec nos foulards et les visages sérieux, ou encore l’Adoration du diable… ça en prend pas gros! Juste des chandelles!



Photo Shoot in the Tea Shop

Back at Los Jeronimos, c’est le grand débat qui veut faire quoi. Avant qu’on arrive au verdict, une première délégation est déjà partie destination discotheca. Le reste décide qu’un botellon de chambre d’Hôtel et pas fou, donc Fernanda et moi on sort du cash du bote (fond commun) pour un bon whisky à 9 euros, coca, cups en platiques et, le luxe, de la glace. On donne un neuva look à Isabelle en prenant un verre, et une deuxième délégation (dont moi) s’enligne vers le Neptuno pour rejoindre la première dans la Sala Latina! Y’avait aussi une salle rock bourrée de touristes anglais et américains, et une salle techno…


Vide, pas vide, j’y vais. Oh là là, c’est vieilles-là savent fêter, mes amis! Du concours de limbo que Fina a gagné à quatre pattes (littéralement), à la démonstration de rhumba d’Ofelia qui a fini en dégât de Bailey’s sur mes pantalons, aux coups de fesses de Natalia à la p’tite asiatique outrée derrière, au stripping de la pelure du dessous (explication à suivre), on a eu un fun fou et le bar s’est rempli autour de nous sans qu’on s’en rende compte.

Je disais donc, pelure du dessous: en effet, je sais pas si ça manque d’imagination ici ou quoi, mais y’étaient au moins 8 à porter la même combinaison bottines, leggins et col roulée foncé et par-dessus, un gilet semi-robe semi-chandail. Wtf? Puis là ça se plaignait « Que calor! » Ben kin, pas besoin d’être à ménopause pour crever dans des conditions de même! Tout à coup elles étaient jalouses de mon p’tit décolleté pour d’autre raisons que mes… pommettes. Mais on a réussi à en libérer une ou deux de leur col roullé au gollete trop chaud sans trop trop étirer le tissu!


The Leggins Ladies

Avant que la troupe crève de fatigue, ou que « la china » étripe Natalia, on part, certaines à l’hôtel, d’autres pour rejoindre les miss de la délégation numéro 3 à un bar qui s’appelle… Enero Rojo? À voir leurs faces, c’est clair qu’elles ont rigolé en esti elles aussi. Olga en a même mouillé ses bobettes… partiellement disons. Et c’est pas la fin! Après une courte visite à un autre bar bien enfumé, on rentre à pied, ou dans mon cas, à carrosse d’épicerie dirigé par Fernanda. Ah les folleries que cette femme-là peut dire et faire… des faux pets (sonorité fournie par les talents d’Olga) quand on approche d’autres passants, des grosses hugs à des étrangers, on a même eu droit à un concert avec un beau noir souriant… « One love! Let’s get together and feel all right! » en unisson. Que gracioso! Sans oublier la course de paniers à épicerie...


Fina wins! Pants down, bottoms up!
De retour à l’Hôtel, on découvre tu pas qu’il y a une discoteca vraiment génial, le Vogue, dans la rue juste derrière! Ah ben là, 4h am ou pas, faut y faire un tour! Plein, mais plein à craquer! On peut à peine bouger, encore moins respirer cet air dégeu, mais la musique est bonne. On a spotté un des 15 gars du bar à tapas de l’après-midi, et Fernanda s’est fait cruiser par un type diz ans plus jeune qu’elle. C’était le cue pour se coucher, c’est-à-dire, entrer bruyamment dans la chambre 407 pour conter notre soirée aux filles déjà couchée. Récitée par une Fernanda saoule qui saute de lit en lit, même une homélie peut être entertaining.



Smelly, smokey, crowded Vogue.


Eille… j’écris tu trop de détails moi là? Tend minute… ah ben barnak, deux pages et demie une journée, faut l’faire hein? Pour compenser, j’écrirai peu (à peu près pas) pour le dimanche.

Song of the day... or night: Loca Perdida

11/11/2009

Que se pare Granada! Que tiembla Granada!

Le vendredi 6 novembre 2009

Oh boy oh boy, pas envie travailler aujourd’hui, surtout pas du copiage et collage d’images de google, non monsieur ! La seule chose à laquelle je pense c’est « Je m’en vais à Granada asoir ! » Eh ouais, Carmen m’a invité à la joindre à Granada avec ses collègues de travail, ou plutôt, ses étudiantes (apprenties restauratrices d’œuvres anciennes) une gang de femmes d’un âge… plus mûre, mettons. Comme Jose part tôt, j’en profite pour investiguer facebook et tenter de savoir comment s’est passée la journée d’action À BAS LES FRAIS, sans trop de succès.

Et je pars tôt. Miracle, j’ai été assez efficace pour faire mon sac la veille, donc pour tuer le temps entre le travail et la ride de bus, je lunch tapas style avec Carmen et Angel au Campanero : albondigons et patates frites, kek genre d’omelette aux feuilles d’une plante qui me rappelle les pissenlits (actually vraiment bon!). Pas ben des légumes dans les restos/tapas espagnols ! Les spécialités tournent autour de la viande, avec comme superstar le jamón serrano (jambon séché à l’air des montagnes), et ben de la friture, le tout couvert d’une ration déraisonnable de salsa (sauce) trop salée. Et j'aime ça.

J’ai déjà rencontré les femmes du voyage deux jours plus tôt quand j’ai visité leur atelier, mais évidemment, à part Carmen et Fernanda, j’ai oublié tous les noms. Et, dans le contexte du boulot, elles me paraissaient plutôt... sérieuses. Alors je savais pas trop à quoi m’attendre. Déjà dans le temps de mettre les valises de mesdames dans le trunk du bus, j’avais entendu une dizaine de « ¡Hof ! ¡Que frío! » et me suis dit merde ça va tu chiâler de même tout le long? Au fond c'est relatif, selon moi tous sont des moumounes ici quand ça vient au froid... D’ailleurs j’ai entendu cette exclamation (que frio!) une centaine de fois ce weekend certain.

Puis, ça monte dans le mini-bus (ooh, cute conducteurrr! Malgré les cheveux à la pokemon…), ça s’installe et, seigneur-marie-joseph pis l’p’tit jésus dans crèche, ça se met à parler… non, cacasser, placoter, crier, mais genre en une discussion commune, incluant celle derrière de conducteur et la celle du dernier banc. Pis des éclats de rires.. tsé quand t’es pas sur si c’est un rire ou un cri de mort? Rapidement, je commence à connaître les noms et je réussis à m’inclure dans la discussion et les faire parler lentement avec la merveilleuse technique des palabrotas. Eh oui, c’est le mot magique! Tout ce qu’il faut c’est demander qu’on m’enseigne des méchants mots et les voilà parties pour une heure. Ma liste est rendue longue! Disons qu’après la ride de 4h assise sur un siège de bus, j’aurais pu dire « j’ai mal au vagin » de 20 différentes façons en espagnol. Pas d’farce!

Voyons voir... Maria, moi, Fina, Ofelia, Marilo, Olga, Marisanto, Fernanda, Isabel, Natalia...

Arrivée à l’Hôtel Los Jeronimos, on s’installe confortablement dans 4 chambres différentes. Évidemment, moi j’ai le p’tit lit mou avec des ressorts qui te pokent la colonne, ajouté dans une petite chambre à deux lits simples. Numero de chambre: 405. Compagnes de chambre: Carmen et Ofelia. Vue du balcon : une jolie place pleine d’arbres et un grand Monasterio de San Jerónimo. Ça compense pour le lit. On se prépare à sortir bouffer des tapas, ou plutôt « tapear », verbe accepté dans le dictionnaire (NB: y’a un mot pour TOUT en espagnol). Vous voyez, à Granada, une bière va te coûter 2 euros au lieu de 1, mais t’as des tapas qui viennent automatiquement avec. Tout ce qu’il faut faire, c’est continuer d’bwère! Dans un coin unversitaire près du Parque de la Fuente Nueva si jme trompe pas, on se trouve une terrasse de bar à tapas sympa, et un snack gras attend pas l’autre : croquetas, hors d’œuvres d’anchois et tapenade sur pain, cuisses de poulet coulantes d’huile (j’en ai la preuve sur mes jeans)… j’oublie, mais toute était délicieusement cochon. On change de bar, question de se promener un peu et manger plus, et on rentre cette fois à l’intérieur afin de bien empester la fumée de cigarette.

Longue marche pour se rendre au Neptuno, méga centre commercial qui cache quatre grandes discothèques sous le même toit. Bon, passé 23h faut payer 10 euros. Ça vaut pas la peine de payer car personne a l’intention de veiller tard, alors on fait demi tour. Comme mesdames ont travaillé plus fort que moi aujourd’hui, elles sont aussi plus fatiguées. Mais Carmen, Gloria et sa mère Pepi, et moi, avons bien l’intention de se promener encore un peu.




Moi EXCITED! -- The Ladies!


Isabelle, une copine de Carmen qui vit à Granada, s’est jointe à nous pour la soirée et nous amène à un bar : InfraRojo. Ambiance un peu ecclectique à mon goût malgré que personne ne danse. Ça semble plus comme un emplacement idéal pour picker up en bon français… heureusement, c’est pas dans mes plans car, étant hétéro, je suis en minorité. De plus, Pepi et Jr. sont clairement pas de mon avis, alors on abandonne Isabelle (qui était vraiment venue là pour rejoindre ses chums, merci beaucoup) et on se retrouve dans un pub bien enfumé à jaser autour d’un gros baril.

Là, je dois dire que j’aurais mieux investi mon temps en dormant, parce que la conversation a tournée autour de leur boulot, ou plutôt du monde qui y travaille, pendant une bonne heure. D’accord, si ça avait été des copines de longue date je serais intervenue « Oi! C’est déjà un challenge décoder l’Andalou, quand vous potinez sur des dames que je connais pas c’est pas cool! », mais j’osais pas faire dévier la convo. Carmen, n’étant non plus pas trop fille à potin, se sentait un peu mal pour la fin de soirée poche. On s’est promises de se reprendre le lendemain soir. Que se pare Granada! Que tiembla Granada!

11/09/2009

Partie 2 – Happy Halloween!

Le vendredi, 31 octobre 2009

Avec les multiples alternances de température de la journée, allant de 35°C au soleil à l’ombre climatisé d’un bus, j’avais une bonne couche de sueur accumulée. J’ai dompé mon sac par terre, sauté dans douche, et enfilé mon supercostume :
- des superbottes rouges (gracieuseté du vieux linge de Carmen)
- des superbas rouges aux genoux (2 euros)
- des superleggins bleu royal (marché au puces de Paris)
- des superbobettes rouges de gars (1 euro bazar chinois d’Alcalá)
- une superceinture en carton et tape jaune
- un supergilet bleu (rescapé du vieux linge que Andy a abandonnée à Paris)
- une supercape rouge (œuvre ingénieuse patentée par Jenny à partir d’une vieille paire de pantalons rouges)
- des superlunettes de Clark Kent avec un côté manquant que j’ai remplacé par un crayon (ramassé sul bord du chemin).
Sans bien sûr oublier le super « S » que Jenny m’a gossé sans même que je lui demande… c’est comme avoir une maman ici! Sauf que sa job c’est coudre.

Me rendre chez Jenny et Gabriel était la plus longue marche de ma vie. Ô le sentiment d'avoir l'air ridicule! J’ai presque couru, et j’aurais bien volé si j’avais pu, atterrir direct dans le party sur le toit-terrasse! Au lieu j’ai eu droit au sifflage des passants et à la trame sonore de Superman chanté par un drogué sur le parvis de l’église de Plaza Alta.

J’avais réalisé combien l’Halloween était quelque chose de nouveau en Espagne,
surtout dans un petit village. Ça fait à peine 5 ou 6 que ça se fête ici,
et comme ils ont un évènement costumé qui s’appelle le Carnaval en hiver,
l’Halloween est encore strictement des costumes apeurants, sorcières, vampires
et squelettes. Y’avait que moi et un pote de Gabriel hm… Phil? British en
tk, déguisé en Scooby-Doo qui étaient pas morts.

Comme les De Kadt (les trois ti-gars inclus, mais plus particulièrement Gab) sont les expats d’Alcalá les plus rapprochés des Espagnols et leur culture, aux niveaux langue et amis, je savais que cette soirée apporterait un mélange social intéressant. Et ce fut effectivement un joyeux mezcla (eille gen! « Mezcla! »).

Il y avait quasiment tous les brits Alacaláinos et quelques autres connaissances anglos des hôtes, ainsi qu’une méchante gang d’espagnols : ceux que j’appelle la troupe du El Luca (Fernanda, Victor, Curro…), du monde que j’avais rencontré à la marche du Pavo Troton, d’autres dont j’avais entendu parler souvent (un Guillermo qui donne des cours d’anglais en privé, et sa gang d’amis), j’ai enfin rencontré Nazaret et Jesus, un couple a qui Jenny voulait me présenter depuis ya de ça longtemps… Tous étaient bel et bien morts, mascara beurré sous les yeux, sang au coin de la bouche et fond blanc qui croûte avec la sueur. Bien vite, le flux de Cruzcampo a dissout les inhibitions de ceux qui ont normalement les babines jammées (ou un pickle dans le Q) quand ça vient à parler « l’autre langue ».


Andy and Jan / Nazaret and Marie-Lo / Me, Miriam and
Claire

Jenny (squelette) et Gab (mad scientist) y sont allés vraiment fort pour ce party : bouffe et alcool, décorations et espace de danse… crime, tout un étage de leur superbe maison (faite en hauteur) a été vidé de ses meubles pour en faire un plancher de danse! Sauf pour la table de DJ de ScoobyDoo, qui a nous a entertainé jusqu’à 4h du mat. Sans exagération, il y a bien eu un moment où on devait être 15 à danser sur "Without Love". Comme il a bien fallu faire sortir le monde (et coucher les ptits) à un moment donnée, les supertroopers sont descendus downtown Alcalà, au Campanero, où il y avait un grand party d’Halloween. Malheureusement, les lumières se sont allumées dans la minute où on est arrivés, signal que le fête est finie. Dommage, mais ont pouvais pas dire qu’on avait pas eu du fun.

Graham, Jenny and Miriam shakin' their booties
Ça met la barre haute pour ma (semblant de) pendaison de crémaillère de vendredi! Chose certaine, mon house warming sera à la manière de quelqu’un qui a un budget étudiante, c’est-à-dire, BYOB ou… TTPC (Trae tu propria cerveza… ??). On va voire combien de monde je peux fitter dans mon petit chez moi… c’est j’ai pu en rentrer 30 kek à l’appart d’Ottawa, j’ai pas de doutes que j’ai de la place pour le peu de monde que je connais ici! Quoique… je commence à en connaître pas mal!

11/03/2009

Partie 1 – Sevilla Le Sauna

Le samedi, 31 octobre 2009

Sans carte de la ville, j’ai été complètement désorientée toute la journée, ce qui est pas ben ben mon genre quand je visite… mais ! Pour compenser, j’étais avec du monde très connaissants, particulièrement Santí, qui étudie en tourisme !


Premier stop important : Plaza de España, construite pour l’expo de… 1922? 500 ans après la découverte des Amériques par Cristobál Colon. Les détails dans ce bâtiment là mes amis! Ha-llu-ci-nant! La céramique de bleu et vert et jaune et rose… les couleurs rendent cette merveille incomparable aux autres monuments historiques que j’ai vus en Europe. 50 kek bancs en céramique (un pour chaque province) collés au bâtiment en demi-cercle sont des œuvres d’art … et des fourneaux. Il faisait déjà 35°C, et rester stable pour une photo avec un banc était tout un challenge. "envoye! Prend la crisse de photo avant que j'fonde!" dis-je, la goutte au nez. Et non, même à Sevilla, c’est pas normal 35°C le 31 octobre. Mettons que j’ai enfoncé mes bras jusqu’aux épaules dans chaque fontaine que j’ai pu trouver ce jour-là, et avec mon backpack, j’avais une grosse patch trempe dégeu sur mon dos toute la journée…

On a visité une ancienne fabrique de tabac grandiose: le bâtiment est tellement beau qu’aujourd’hui c’est une Université. Il faisait tellement chaud qu’on a du prendre une pause énergie pour se réhydrater. Bon ok, la bière ça hydrate pas fort mais… la paella redonne des forces! Lars et moi avons visité la Catedral de Sevilla et sa tour (la Giralda) car les autres l’avaient déjà vue. Selon Santí, c’est le 3e plus grand bâtiment au monde, et à l’époque de sa construction, les espagnols auraient dit «On veut que ce soit si grand et impressionnant que les enfants de nos enfants vont penser qu’on était fous». Effectivement. La réalité est qu’ils avaient bennnn du cash, car Sevilla était le centre de commerce de l’Espagne, oú tout l’or et les autres richesse des Amériques entraient dans le pays. De plus, ça l’air que quand la construction était terminée et que la Reine Isabelle la Catholique a été invitée à être la première à monter la tour pour voir la vue de Sevilla, elle aurait dit «euh… 35 étages d’escaliers? Neon.» et ça a pris un autre 2 ans pour transformer les marches en une rampe adaptée aux chevaux.

Les colonnes dans cette cathédrale sont plus large que les arbres de Colombie-Britanique et le plafond donne le vertige tellement il est haut. Comme il ne restait qu’une heure avant que la place ferme, on a vite pris en photo le tombeau de Christophe Colomb, Jésus sur sa croix (j’ai pas catché pourquoi cette statue là est particulièrement reconnue…) et l’autel (holy details!) et on s’est mis à monter, en prenant une pause à chaque fenêtre pour voir la vue et reprendre notre souffle. Je blâme pas Isabelle la Catho!


En sortant, il était déjà l’heure pour Israel et moi d’aller prendre le bus pour rentrer à Alcalá. J’avoue sans honte que pour me sauver de plus de jasette en espagnol (j’en avais eu ma dose pour une boutte) je prévoyais faire semblant de dormir avec ma musique. Et j’ai dormi.

11/02/2009

Bureaucratie & Séville de nuit

Le vendredi, 30 octobre 2009


Thanks to Bob and Claire’s offer to drive me to Cadiz, I FINALLY got my provisional NIE (numero de indentificación extranjero) so I can open a bank account, get books at the library and, heck, be a legal resident of Spain! So first we went to the Comisaria (police office) which has an Oficina de Extranjeros inside. I wait in “line”. Lesson 1: here, people don’t make a line, they just wait around in a bunch, and when someone new shows up, he/she asks “¿Quién est el último?” (who’s the last one) to know who he/she’s after. My turn comes: “Ah, you must got the OTHER oficina de extranjeros to collect your documents, and then come back here. It’s just a 10 minute walk from here!” Great.


So by the time I find the place, I’ve asked directions to 10 people and it’s taken 30 minutes. There, I wait in “line” again. “Here are you documents. You must get your picture taken and go to a bank to pay this fee.” “…any bank?” “yup.” Lesson 2: in Spain, government offices don’t handle any type of money transactions, that’s all done through the banks, who get a little percentage! But how hard would it be to install a photobooth and coin photocopy machine in the Ceomisaria... really... So I go to a bank, pay the 16.30 euros, go get my picture taken in a photobooth near the Comisaria, and go back to wait in “line”. “Perfect, now you must go in any bank to pay THIS fee of 15 euros for the NIE card, and make a photocopy of this document in a papeleria, and come back”. “… you’re kidding right?”


Bank, papeleria, back at the Comisaria, no line-up (w00t!), and guess who must come back to Cadiz in a month to collect the NIE card? That would be me. Quick stop at a huge supermarcket, Wal-Mart style, where I found long red socks for my Halloween costume and a bunch of food items I’ll never find in Alcalá: pesto, pizza doughs, asian eggnoodles, Caesar dressing, coconut milk, mushroom soup... very expensive grocery list as most of this stuff is not from Spain, but hey. My treat!


Back in Alcalá, I pack my bag to go out to SEVILLA!! Rendez-vous at La Parada with Paqui who gives me a ride. Her English is excellent so I allow myself to speak to her in English for the ride. We meet up with Lars (german), Santí, Israel and Zulema and off we go for beer and tapas. There was some meat balls, couscous and cheesy nachos but I don’t remember the Spanish names of each tapa. As I had no paper, I started my list of new words on my hand/arm.


We wandered around Sevilla, stopping here and the to take pictures of monuments or churches, even though we weren’t in the historical center. The Town Hall was a pretty interesting and funny sight… I mean, Brussels city center is funny because it’s not symmetric. But the asymmetry of that town hall made it too easy to joke "oh the sculptor had a backache and retired"... basically, nearly half of the façade has no sculpted details whatsoever, just the basic square columns and templates. Why was it never finished? They ran out of money. And the people got fond of it this way!


Left = town hall: notice the details on the left, and the lack thereof on the right!

Right = some feminist looking statue in some church.

We wandered around a few more commercial streets where all stores were closed, and entered the most peculiar bar I will ever find in my life, I have no doubt… el Garlochi, decorated on the inside solely with religious images and relics, wooden Jesus bust with his crown of thorns, little naked angels up to the ceiling, fake flowers and golden crosses, the virgin Mary and the child (dans une moitié d’baignoire), it was all there and very creepy. And hilarious. Plus, with all the smoke from cigarettes, it really looked like being up in the clouds. We ordered the most popular drink of the Garlochi: Sangre del Cristo (the Christ’s Blood). Sah-weeet. As in too much sugar, sweet. I think Jesus should be check for diabetes. Once we had are dose of blasphemous jokes and too much smoke, we left. Someone in the group, which I won’t name because Zulema might feel bad about it, was tired and working the next morning, and for some mysterious reason, everyone decided it was time for bed. At barely 1pm. Boo. I guess we’ll be in good shape for some tourism tomorrow morning!


El Garlochi and a few glasses of Sangre de Cristo

Song of the day: No más llorá - Bebe
(avertissement, la tune est poche! mais Santi et Lars l-ont chanté en blague toute la journée!)