3/13/2010

Janvier 2010 - semaine 1

1er janvier 2010 (enfin! ***2010***)

L'année 2010 commence avec un douloureuse resaca (gueule-de-bois) qui mériterais bien une journée entière au lit. Mais premièrement, c'est déjà un crime de gaspiller la moitié d'une journée ensoleillée, ça l'est encore plus après presque 3 semaines de pluie! (little did I know qu’on en aurait 3 mois…)

Regardez si il a pas l'air heureux mon Grasshead Cochino!
Et Alcalá peut enfin faire sécher son linge! Youpi!


De plus, le 1er janvier, ça se passe dans la rue et dans les bars à Alcalá (hm, comme tous les autres tours du congé de Noël ?), donc je vais faire un tour au Campanero où je rencontre Janero, un oncle de Victor qui a des taureaux en campagne. Il m’a promis de m’inviter à visiter sa ferme un jour !

Pour changer d’air, on traverse la rue pour passer du Campanero (le resto) au Campanero (le bar). Plein à craquer, ça fait du bien à voir en ce temps crise économique éternelle… Bonne année à gauche pis à droite, les bisous, les chansons flamenco, mais la soirée fini tôt pour presque tout le monde à cause de la veille.




Le samedi, 2 janvier 2010

Une autre journée de soleil? Sortez-moi d’Alcalá ! Avec tout le beau monde que j’ai rencontré dans le temps des fêtes, il pleut des partys. Et c’est ainsi que je me retrouve à la cabane de campagne de Pedro et sa femme pour une MATANZA, avec Curro, Victor, Luis, Javier et une vingtaine d’adultes et d’enfants que je ne connais pas encore. Je profite du peu de soleil pour prendre quelques photos, alors que les espagnols se cachent dans l’ombre avec leur bière. Les filets de porc, les chicharones, le foie et le gras et le Saint Esprit (et j’en passe) s’enchaînent… arrosés de multiples whisky-7up.



Quand le froid pogne et que tout le monde rentre pour se rapprocher du feu, une Luisa sort sa guitar et se met à te chanter des chansons flamencos avec une voix mes amis… d’une vieille gitane déchirée, mais à la puissance digne de Carnegie Hall. Et ça tape des mains comme des gitans et lance des « Olé ! » spontannés… (en voilà quelques videos: video 1, video 2, video 3, video 4, video 5. la qualité est poche mais who care car il faisait noir! c'est le son de la fête qui compte...) S’ensuit le concours de chistes verdes, soit des jokes salées, dont je ne comprend même pas la moitié malgré mon vaste vocabulaire vulgaire...

Luisa à la guit, et Pedro au criage et au tapage de mains. "Aiiiiiaaaiiiiyaa" Olé!
Plusieurs s’en vont car c’est l’heure du dodo pour les petits, les autres aident à fermer la place et on se dirige vers… eh ouais, El Luca !

At El Luca (welcome home les boys)


Le dimanche, 3 janvier 2010


Gema
m’invite à aller avec elle à la ferme de la famille pour lunch sul feu.
J’embarque ! C’est un petit coin de paradis pour moi : vieille grande maison et grand patio couvert, toute à l’envers et qui sent le moisi, avec PLEIN de vieilles cossins, machines et décorations antiques… ah oui, et y’a chiens, chats et 7 ou 8 chevaux.
Dommage que le terrain est boueux, j’irais me promener…


Un bonne partie de la Sainte famille et leurs amis sont de la partie : Pilar, Juanmi, Cortijo, les courins Bareas (Javier, Cristian, Jose Angel…) et beaucoup de nouveau monde. Filets de porcs sul feu, chorizo et morcilla… on grignotte tout l’après-midi et on gratte la guitare un peu, jusqu’à ce que la pluie vienne nous écoeurer une fois de plus. Donc on repacte les bagages et on se re-rencontre à Alcalá pour un café un Siglo XXI avant de sortir au Campanero.

One, two, skip a few days…



Le jeudi, 7 janvier 2010

Je pogne la ride de Paqui, qui reconduit sa soeurette à Cadiz pour un rendez-vous chez le médecin, afin de m’éviter 2 heures de bus. Pourquoi je vais à Cadiz ? Pour ENFIN ramasser mon N.I.E. (Numero de Identification Extranjero). J’entre au à la Comisaría, et ça prend 2 secondes, voilà, je suis légale en Espagne ! Je vais déambuler le long de la plage un peu, malgré la pluie… et peu à peu, le soleil se pointe, comme en disant « bon ok ok, prend 2 ou 3 photos là, et après ça je me recache ! »


Je vais à la station de bus pour connaître l’horaire de bus Cadiz-Jerez. Pourquoi je vais à Jerez ? Parce que c’est de l’aéroport que je pogne mon avion direction Londres-Stanstead ! Pourquoi Stanstead ? Devine ! ça fait ben 2 ans que j’ai pas vu ma sœur Véronique, fait quand je vois un aller-retour à 80 pounds, je saute dessus et je demande 2 jours de travail off !

Un déjeuner de churrrros dans un petit café sketch, et je vais faire ma touriste pour tuer le temps, plus ou moins à la recherche d’un petit cadeau pour Véro et Andrew… j’avais penser une assiette cute pour olives, et un bon demi-kilo d’olive aliñadas délicieuses du marché de Cadiz, mais avec l’état des aéroports pendant le temps des fêtes, ils vont sûrement me confisquer mes p’tites olives… tsé, je peux cacher de la dynamite dans des olive. Cathédrale, Plaza de las Flores, Plaza España, ou de la Constitution, je sais pu comment elle s’appelle… puis, je vais faire une sieste sur un banc de la plaza devant le Teatro de Cadiz avec ma musique dins oreilles.


Une paella to go et je m’en vais à Jerez en bus. Je déambule une fois de plus dans une ville qui me plaît de plus en plus à chaque fois. Gros achat : un petit t-shirt blanc qui dit « fashionista »… répète-le plusieurs fois voir ! :P Et déjà, il est l’heure d’aller prendre le bus à 1 euro vers l’aéroport. J’arrive ben trop à l’avance, j’attend en ligne pour rien car j’ai pas de bagages à checker in, faut marcher un kilomètre autour de la piste d’atterrissage dans pluie pour monter dans l’avion, je réalise que j’ai oublié mon livre ou mon carnet pour écrire, j’ai ni papier ni crayon, les piles de mon mp3 sont mortes, les hôtesses passent les 2 heures entières à essayer de me vendre leurs produits, y’a un bébé qui braille à droite, un vieux qui pu à gauche, j’ai chaud et l’avion est fucking jaune pisse. Vive Ryanair !


Pas fâchée d’arriver à Stanstead, je met le pied hors de l’avion pile dans neige. Ein ? L’Angleterre ressemble à un Winter Wonderland ! Le gars des douanes me demande l’adresse de ma sœur Véro.
« euh… »… puis, sarcastique et sérieux, il tourne les pages mon passeport « Let’s see here if there’s anything dodgy… Canadian hm, not looking good… why where you in North Africa ? » « huh ??? oh, right ! Morrocco! Tourism ? I got this scarf from there, look ! ...silky eh? » Je suis accueillie par Véro et Andrew à la porte d’arrivée, et on placote tout le long de la ride de char. À la maison à Haverhill, introduction aux chat, un petit lunch au fromage, et dodo.


Song of the week: Que nadie - Manuel Carrasco (dúo con Malú)
(the usual tacky Spanish pop)

2 comments:

  1. Vraiment sympathiques tous ces gens qui t'accueillent cheseux.... C,est le monde accueillant, descendant des bohémiens? ( juste pour se rappeler les contes anciens )Genre 'Le violon rouge?'. Si tu penses des fois à leur offrir ou contribuer qques choses en échange?, à moins que tu le fais déjà? Belles photos du pays.
    Ton carnet est plein d'humour, d'amis, de bar... Ça fait penser aux Bélands qui accueillent tout le monde. Un woofer est arrivé le 13 mars, 'Working On Organic Farm' (il est allemand,(parle anglais et français) gradué informatique, et se trotte .. dont le Canada depuis qques mois. Il semble qu'il a le mal du pays et termine son voyage en mai...
    Bon janvier ou mars?? xx

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  2. J'te dis que ça a l'air santé les repas! pas beaucoup de verdure... mais Dieu qu'ils savent fêter la vie en famille et entre amis. J'ai super hâte de rencontrer ton monde :)
    F XX

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