11/02/2009

Mon deuxième chez moi

Le jeudi, 29 octobre 2009

J’avoue pas avoir travaillé fort fort aujourd’hui. Comme j’ai fini l’Unité 3 des petits, je m’attendais à des nouvelles instructions de Jose, mais il était en réunion quand je suis arrivée et pour un boute après… donc mes accomplissements de la journée : rabouttage du répertoire de chansons/jeux en anglais (les suggestions sont la bienvenue en passant!) pour tuer le temps, et ben de la jasette avec les profs pour leur faire pratiquer leur anglais. Ainsi que la confection d’une ceinture jaune pour mon costume d’Halloween. Toute façon, tu peux pas ben ben commencer du travail avant une fin de semaine de quatre jours ! :P

En soirée, une petite bière frette au El Luca avec Fernanda, suivit d’une deuxième bière avec Victor, et comme y’en a jamais deux sans six... Bon on s’entend qu’ici, ils te servent ta Cruzcampo en fut dans un petit verre, pour un volume final clairement plus bas que 25cL, et si tu fais pas attention, ils te l’enlèvent et t’en servent une autre avant que tu aies finie la première. Réflexe d’été : Quand il fait 35°C, la bière réchauffe vite ! P’tit verre pas cher vaut mieux qu’une grosse bière température pisse… euh, pièce.

Un certain vieux saoulon nommé Paco, ami de tous présents à El Luca, me radottait des histoires vraisemblablement très drôles car tout le monde (sauf moi) riaient à gorge déployées. Ils disaient ensuite “Don’t worry he’s not laughing at you ! He’s just really funny and I can’t translate his puns!” Hm, k, si tu le dis. Ça peut être pénible parfois apprendre l’espagnol ! Même quand ils tente de me dire des jokes que je connaitrais peut-être: "Got one about Canada, you'll get it!: What do you see from the CN tower?" "dunno." "Toronto entero! Get it? Torontontero!! Haha!" "...no." (y'aurait fallu que je connaisse cette tune: Porompompero) J’ai compris par contre quand il m’a chanté une tune qui allait comme suit : « Remangate, remangate, remangate tu vestido ! » (Armonte ta jupe !)

El Luca est en train de devenir ma deuxième maison à moi aussi… Le feeling de savoir que t’as disons, 4 chances sur 5 de croiser quelqu’un que tu connais dans la rue, ou de tomber sur des chums à un des bars du Paseo de la Playa est très familier : c’est à peu près comme vivre sur un campus étudiant. Sauf qu’à l’U d’O, y’a 35 000 jeunes et 2 bars, et ici ya 6000 vieux et 20 kek «bars». Crime, un autre 4 ans ici et je vais connaître le village au complet !

Tk, Fernanda commence à devenir comme une grande sœur, d’ailleurs je vais à Granada la fin de semaine prochaine avec elle et un autre groupe de femmes plus v- d’âge plus mature, dont Carmen, la copine d’Angel. Curro est quasiment mon « intercambio » partner, moi pour pratiquer l’espagnol, lui l’anglais. Victor est rendu mon dealer de musique, dont les vieux classiques (encore là, vieux est relatif…). Mettons que la prochaine collection de CD qu’il va me prêter sera The Smashing Pumpkins.

Bref, j’ai appris plein de nouvelles palabrotas ce soir-là, puis, j’ai fait mon chemin jusque chez moi, car le lendemain, j’allais à Cadiz ET Sevilla dans la même journée!

For Victor: Song of the day: Bullet With Butterfly Wings - Smashing Pumpkins

Ma chérie

Le… mercredi, 28 octobre ?


Afin de tester ma recette de pâté chinois, le repas du pauvre petit Canadiens français, je donne à Jan et Miriam l’honneur d’être les premiers invités à souper chez moi. Miriam laisse passer cette chance extraordinaire aors c’est un tête à tête avec Jan qui, ô blasphème, préfère le pâté chinois sans ketchup.



Pour conclure : Je crois que c’est un succès, quoique un peu sec dû à mon improvisation ratée du blé d’inde en crème.


De profondes excuses à Jan (avec un N) pour avoir écrit son nom avec deux n’s à plusieurs reprises sur mon blogue ! Ainsi qu’une petite correction, Tisha, son chien, n’a pas 19 ans mais bien 13 ans. Bon bon bon, une petite exagération par-ci par-là n’a jamais tué personne…


Chanson du jour, une toune qui vient des tripes : Ma chérie – François Pérusse

10/27/2009

Barbacoa en la Playa

Le dimanche, 25 octobre 2009

Une autre journée merveilleusement chaude, pas trop venteuse, avec un soleil qui chatouille. J’embarque avec la généreuse p’tite famille De Kadt une fois de plus pour aller me faire croûter de sel et de sable à la plage d’El Palmar. Je marche vers le grand bleu infini une fois de plus, sac-à-dos de cuire laitte sur une épaule, et guitare de Gab (est d’jà pleine de sable anyways) sur l’autre grâce ma strap patentée à la Séguin avec corde à bracelet/foulard/bandeau élastique de ma head-lamp…

Mais aujourd’hui, à peu près tous les extranjeros du villâge sont de la partie, et notre set-up de parasols ressemble à un petit oasis de palmiers au milieu d’un désert de sable. J’ai rencontré des nouveaux visages : Heather, Pauline & Les, etc… Après une première saucette dans l’océan Atlantique (ben oui, juste comme ça) un peu refroidi par l’automne, on sort le charcoal ! Certains sont toutte équipées avec le mini-bbq, les De Kadt préfèrent la méthode « trou dans le sable et cercle de pierres ». Et moi qui a été trop désorganisée pour aller chez le boucher quand c’était ouvert (donc PAS un dimanche matin, DUH!). Bien sûr, ma mal-prévoyance est utile comme tous ont apporté de la bouffe en quantité industrielle. Oui au point qu’on a eu du gaspillage… there’s so much a cooler can do ! On peut pas rapporter grand-chose après une belle journée ensoleillée de même !


Tisha le gardien du keg, Les de cuisiner extraordinaire, et Jann le... ben, Jann.

Jann sort de son sac cooler… un keg. Sans blague, un mini-keg de 5 litres de Cruzcampo, pompe incluse! Et c’est pas tout ! Il l’a eu gratuitement au Carrefour en ramenant ses bouteilles vides ! Normal, le machin valait rien, ça sortait en une broue phénoménale, y’avait pas de truc, même après les 10 premiers verres… en plus elle était chaud. Au moins ça a servi à éteindre les BBQ avant de partir ! Crevettes, ribs, sardines, saucisses, porc… tout goûte meilleur au BBQ. Un autre festin irraisonnable. Je pensais caler comme une brique lorsque je suis retournée à l’eau, mais non ! Vivement l’eau salée ! Ce que je suis une bonne nageuse dans l’océan !


La guitare s’est pas promenée trop trop de mains en mains, même Gab et Jann, tous deux propriétaires de guitares qui résident en ce moment dans mon salon, ont pas voulu jouer. Enfin, Jann a joué un peu avec les cordes basses, mais ça compte pas… J’ai fait un peu de surfboard, sans trop de succès et multiples wedgies de vagues. Je devrais avoir des photos kek temps comme papa Gab a passé la moitié de la journée caméra à la main à prendre des photos des p’tits, et des shots clandestines de tous… paparazzi … même dans l’eau jusqu’au nombril, dans les vagues avec la caméra à bout de bras, rien ne l’arrête !

Dernière collecte de coquillages, dernier cycle de séchage sous un soleil qui tire sur l’orange, avec un angle de soirée… puis on ramasse tranquillement, bas canadiens et sandales sports aux pieds… et on rentre, roulant en zig-zag sur les routes de campagne bordées d’oliviers et cactus, Amy Winehouse en musique de fond… les feel des vagues encore dans les tripes… les yeux lourds, pognant un glimpse du coucher de soleil entre chaque cognage de clou, couleurs d’or derrière les éoliennes…

Un sommeil profond est assuré à chaque jour de plage !

El Luca y su Paella

Saturday, October 24th 2009

Woke up early that morning, really excited about the day events : eating and drinking from 1pm to whenever our body can’t take it anymore. Or maybe it was because of the time change, anywho, early indeed, yet I somehow managed to stall all morning before going on my little quest to 1) update my blog and 2) go to the market. At the Plaza Alameda (free wifi!) I saw Bob and Claire and told them proudly, as it was my first invitation to a Spanish house, that I was off to Jose’s place at 1pm. They said “so… in 15 minutes?” Like a smartass, I told them they forgot to change the time. “No no, that’s tomorrow I’m sure.” Zut, smeggin Angel… So I rush, more than is necessary in Andalucía, to go back home get ready, go buy 2 liters of warm Cruzcampo in the Super Arcos and find Jose and Beatriz’s house.

And did I ever find it! What a contrast that gorgeous mansion is to the white, moldy, narrow, cavern like houses of Plaza Alta! I have to say I was a bit shy to walk up and down the marble staircase in my 2 euro gipsy skirt and half-decomposed Brussels slippers… I can hear Vero “tsk-ing” in my head, but know that, at least from the people I’ve had the chance to meet yet, Spaniards don’t care for clothes and looks and the price of your wine as long as you share! So! Warm beer in the fridge, sparkling wine out. Jose was carving out his first jamón ever, 5 acorn ham leg watch out! Means the pig was fed only acorns his whole destined-to-be-luxirious-food life. Pretty much the equivalent of 5 stars ham, and boy did it taste like the best! It was placed on a fancy support and Jose agilitily... agilely? cut thin strips off with a long knife, while Beatriz showed me around their castle. Lovely place!

Ah, phone call from Angel who was NOT on his way as he should have been, since he’d just woken up with a bad hangover from the high school reunion he’d had the previous night. Which did not stop us from starting to eat without him. He and Carmen arrived in time to have a look at Jose and Bea’s wedding photo album (classic and inevitable!) and have a quick strum on the “top string”-less guitar. I only got a small preview of Jose’s skills, mark my words I’ll get him to play again… Bit of beer, sausage, empanaditas, more heavenly jamón, and cheese later, and we’re off to EL LUCA for Curro’s legendary paella. (Another Curro I know, this one is the owner of El Luca).



El Luca, and the view from there... gorgeous...


Mmmmm pealla (watch out, pronounced pa-èdja here).

Fernanda, Curro, Victor, the De Kadts, Israel, (all names you should know by now!!!) were there and more new people. We sat on the front terrace as the weather was fantastic, and the day went by dizzyingly fast, going back and forth in Spanish and English… learned still more palabrotas and local expressions which will prove to be useful one day I’m sure. Some of the joking around that occurred later on in the night help marked down the limits of the professional vs friendly relationship I have with certain colleagues (*ahem-jose-ahem*), which is basically: outside the school, not my boss.


When hunger struck again, I joined some peeps at La Cabaña for delicious, yet heavy, tapas... when the fried calamari plate arrive and we already felt full to the brim, I can’t deny I was pig and ate half of it. Back at El Luca, the colegio crew had paid the tab and run away (Oi! Spanish men and feminists will never agree on sharing a bill… but this was the last time I swear, I’ll be on the ball next round!). I didn’t mind much that my friends were gone as my stomach regretted the over-indulging a bit and I was quite sleepy, so I wobbled heavily home… not even midnight, pff… but hey, we HAD been drinking since 1pm! No shame!

10/26/2009

El Campanero

Le vendredi, 23 octobre 2009

“Really? You’ll introduce me to people my age? ROCK ON!” And this is how I ended up at the Campanero, a bar way at the bottom of the village, past the school, to meet Yessica’s buddies, who were… well, closer to my age than most of the folks I’ve met yet. Nice bar, good music and a very fun bunch. I actually semi-joked in Spanish for the first time! I’ve still go work to do before I can full out joke around and pull Spanish puns out of my ass, but till then they must get a taste of my sarcasm to get used to it you see… you just wait, Angel, you just wait...

I met a Paqui, who lives in Benalup (real close) and speak a very clear, very international Spanish. I understand every single word she says! Probably because she’s worked a lot with foreigners whose Spanish was meh. I also met a Gema who teaches English and wants to practice her pronunciation with me. Bring it on!

There was a group in the corner constantly clapping hands every time a flamenco song came on, and Yessica said “they’re gypsies”. Believe me, apart from the constant clapping and slightly darker skin, gypsies don’t fit the dirty bohemian stereotype. They’re just like you and me! 'cept they bring their kids to the bar until midnight... And this is how I met José Antonio (5 yrs old, goes to my colegio) who was playing pool or some game he invented at the pool table until very late, as his gipsy mom was a friend of Yessica's! I would not have been surprised to see him drinking beer.

Thanks to the guys, I learned quite a few palabrotas (naughty words…) since I’ll certainly not learn at the school! Later on, I met with Fernanda and we went to the San Jorge, the non-Irish Irish pub, to join Victor and… forgot the name. The creepo-guy with bad teeth who was there last time I went to that pub was still there, still wearing the same shirt, and still flirting unsuccessfully. We didn't stay very long, big "Beer and Paella" day tomorrow!

10/23/2009

Take Me Oooouuuuuuut Tonight !

Le jeudi, 22 octobre 2009

Ici le temps a changé, ce matin il pleuvait des cordes («estaba lloviando a cántaros!» Cantaros = pitchers ) donc je suis arrivé à l’école trempée de la tête aux pieds malgré mon imper de MEC, ce qui a bien fait rire plusieurs collègues… en plus il y avait kek genre de réunion de parents qui finissait alors que j’entrais dans le hall d’entrée, j’ai reçu quelques regards de pitié. J’ai séché toute la journée.

J’espérais qu’il cesse de pleuvoir parce qu’Angel avait suggéré qu’on sorte à Chiclana en soirée (il vit là) SI il faisait beau… Vers 14h, un coup d’œil au ciel bleu, un autre à Angel, et le verdict : we are goin' outah!! Eille j’étais tu pas pompée rien qu'un peu! On s’entend-tu que c’était ma première soirée hors d’Alcalá! Eh oui, 20kek jours après mon arrivée, c’est la première fois que je sors du village en soirée! Jose et Beatriz m’ont ramassé devant l’église de Plaza Alta. Quand j’ai vu approcher le char sport rouge, j’me suis sentie comme une p’tite ado pré-pub qui s’en allait au bar pour la première fois… et on avait rendez-vous avec Angel et sa copine Carmen, devinez où, à un McDo de Chiclana.



The gals (Beatriz y Carmen) and the guys (Angel y Jose)

...tu vois maman, ils sont tous déjà
pris!

Les filles magasinaient pour une lampe pendant que les gars magasinaient pour des bicyclettes. J’ai taggé along avec les filles. On s’est rendus à la plage pour regarder le soleil se coucher à partir d’une terrasse de chiringuito (bar qui donne sur la plage). Puis, on est allés bouffer des tapas typiques du coin dans une bodega dont les murs étaient cachés par une tonne d’énormes barils. Et crime, j’ai oublié de prendre des photos… J’ai goûté à! voyons voir...un serranito (petit sandwich de jamon serrano, de piment rouge, et de kek partie du porc en tranche mince), une tite saucisse de chorizo flambée, une brochette de poulet (pincha?), du calamari frit, des patates frites avec une sauce crémeuse pimentée (patatas... bravas? caution : might be hot) et un vino dulce exccccellent. Comme vous voyez, les légumes ont pas ben ben leur place ici! On a trouvé une autre place cute et… vide. Les jeudis soirs sont tranquilles ici, mais on était très vivants! Cependant, quand j’ai lancé un « All right, y las discotecas? Vamos a bailar? », je ne m’attendais tellement pas à leur appui… une chance parce que je l’ai pas eu!

Je déclare que je travaille très fort à essayer de les comprendre quand ils parlent, quoique j’avoue que ça m’arrive par boutes de fazer out en bon français… disons que c’est plus facile de tomber dans lune quand ce qu’ils racontent sonne pas pentoute comme une histoire mais comme un chanson qui veut rien dire. Même si je leur rappelle tout le temps « mas despacio por favor! » et que ça me fait sentir ben fatiguante… quand c’est MOI qui parle, ça va, je vais à mon rythme, j’arrête à chaque quelques mots pour demander « how do you say (…) in spanish? », puis la conversation continue. Mais s’ILS partent sur un sujet dont 1) je ne connais pas les gens et le contexte et 2) j’entend PLEIN de nouveaux mots, ooooooouuublie ça. Quand tout à coup il y a un trou de silence dans la conversation, une personne parmi la gang se tourne vers moi et demande « entiendes? » et je fais « HAH! No. » ou, pour pas qu’ils se sentent trop mal, je dis « iiiiiun poquitito…? » (un tout petit peu!). Mais ça va! Ça me force à m’habituer à l’accent et la non-existence du « S ».

Angel a même suggéré que, à cause toute la pratique d’espagnol que j’ai eu ce soir-là, on skip un día del español à l’école et qu’on passe à un autre English Day. Ma tête spinnait tellement de nouveaux mots espagnols que j’ai pas pu dormir!

Un mardi soir hors de l'ordinaire...

Le mardi, 20 octobre 2009


Ça sent la pluie dans l’air, mais ça devrait pas tomber avant la fin d’après-midi. Donc j’en profite pour aller voler la guitare de Jann, comme j’ai pas de sac/case de guit pour protéger l’instrument de la pluie… Et bien sûr prendre avantage de leur internet pour envoyer un gros BONNE FÊTE à Joëlle. Turns out qu’il avait seulement mis la moitié des cordes parce qu’il devait agrandir les petits somehow parce que la plus grosse corde basse rentrait pas dans le trou. Le v’là qui gosse dans le mini trou avec le tournevis long d’un pied et une vis trop large à mon goût, pendant que Miriam on plisse les yeux et on grince les dents au son du bois qui craque… «iiiiish Jann Jann Jann… t’es SÛR que tu veux faire ça ??? Demande donc à Bob qui si y’a pas un truc!» «Don’t worry ! I saw a classic guitar with its strings on at the Flamenco museum the other day ! I know how to do this!» Quand il a enfin réussi à faire rentrer toutes les cordes, je lui ai fait remarquer que…ben… «je suis pas gauchère, donc les cordes sont toutes dans le mauvais sens...». J’ai trouvé ça ben drôle, même si j’ai tout refait à la maison. Ensuite ils m’on invitée à ester pour souper ! w00t ! Deuxième souper dans une maison d’Alcalá autre que la mienne ! (la première étant chez Bob et Claire)


Puis, direction El Luca pour pratiquer mon espagnol avec Fernanda et Curro ! Attention, les jolies rues en pierres pittoresques sont traîtres quand il pleut, j’ai failli planter quelques fois ! Il a commencé à pleuvoir à sillots, ou plutôt « llover a cántaros » comme j’arrivais, mais j’ai évité le pire. Le pire, c’est Jann qui l’a reçu de plein fouet avec un vent horizontal, eh oui, on le voit tu arriver avec Tisha (la chienne de 19 ans…), tout trempe à lavette !


Après quelques verres, les langues étrangères sont soudainement plus faciles… Puis, vers 2h du matin, juste comme me disais que ça serait un bon temps pour rentrer, Fernanda lance un «Vamos a la casa de Curro en el campo!» (on s’en va chez Curro, en campagne!). J’ai pensé ouf… chépas là… et Victor a ajouté « voy a buscar mis CDs de Radiohead parati!». ...ok!!! I’m in ! À peine à 10 minutes de route plus loin, on se retrouve sur le domaine de Curro… wow, même de nuit on peut dire sweeeet ! Beau terrain, belles fleurs, beau GROS chien poilu et poli (j’hais assez ça des chiens-rats pas d’poil qui jappent comme des hamster…) et une cabine exprès pour le party : c’est-à-dire avec un système de son, un gros fridge et suffisamment d’espace pour danser sur Radiohead jusqu’à… 5h du matin. Hm, à main levée, qui qui travail demain ?

Los Alcornocales


Le dimanche, 18 octobre 2009


What’s better than resting the day after a long trek in Los Molinos ? Another long walk in Los Alcornocales! A 4 hour walk this time! Yesssssir, Jenny let me know there was an empty spot in the car if I wanted to join the Pavo Troton group (“The Jogging Turkey”) on their walk in the natural park… which turned out not to be such a “walk in the park”, especially for british niños!


We were a group of 15 some early risers (up at 8am, it’s still dark here at 8am btw…) who drove about fifteen minutes out of Alcalá to start the hike. The weather was gorgeous, not a cloud in the sky, but not too

hot… After walking along a dried-up river, we reached a gate, through which the kids passed easily (not fair!). Our guide, Manolo, cut down the metal wire holding the fence shut with pliers and we passed through. He then explained (in Spanish, so I might have some of it wrong) that the land is NOT private and that the owners should therefore NOT lock visitors out. Hm… not private? But owner? Anywho, he added that were fine because it’s not hunting season. Or maybe he said it was, I didn’t get everything.


The landscape was rather similar to Los Molinos, very dry, argyle and sand colored ground with little vegetation (or so I thought) other than shrubs, alcornocales and olive trees, spiky flowers and scratchy grass that leave… pipicks all over your trousers or whatever you want to call these sticky needle balls of flowers. Africa, a woman who teaches at an elementary colegio in Sevilla, somehow managed to accumulate a bagful of branches and leaves from about 50 different plants and shrubs and trees to show her kids at school.




The walk mostly went up a gentle slope, but near the middle, before the snack break, it became steeper and steeper. Where there was no “defined” path (most of the way), the ground was rather… holey. As in covered in tons of holes big enough to break an ankle holey”, swiss cheese holey, not “holy”. Let’s just say the smallest of the children did a good part of the walk on daddy’s shoulders.


At a great lookout point, Manolo explained that the mountain range we were looking at had some of the most peculiar vegetation in the park (which is a-huuuge btw): a blend of the plants you see only south of these mountains, and the plants you find only north of it, because the climate is an average between the two regions. There was a huge pile of alcornocal tree bark to our left, probably waiting to be loaded on mules and flattened with heat for industrial use… grabbed a little piece of cork as a free souvenir! We arrived to the end point of the walk I did with Claire and Bob the previous day, where many groups were having lunch. Half and hour-ish later we were sitting in the cafeteria of the camping, having a beer and some croquetas (look like big cheese sticks, but with mashed… chicken, I think, inside).




I learned more about the Spanish language than about the natural park that day, as Manolo’s explanations were explained too fast, but I met a lot of interesting folks who were willing to speak slowly for me. Always appreciated! Africa invited me over to her place in Sevilla if I ever want to visit the city with her. I met a guy named Israel who studies in Sevilla but turns up in Alcalá most weekends AND he’s close to my age and has friends my age in Alcalá! Ooh, this is getting somewhere!


In fact, I went for a beer later on at the Siglo XXI, down at the Paseo de la Playa, with Israel and two of his friends (Solema and… Carlos?). Walking back up to my place, we stopped by Israel’s house and I met his sister Alicia and father (whom I realized was with us during the morning’s walk). And even after Israel had gone off to Sevilla with his luggage, I stuck around in their living room, chatting with the sis and dad over a glass of wine and piece of typical local goat cheese (gooood…). Every time I picked up my bag to leave he’d offer me more wine!


Good weekend I say!