12/09/2009

Je reviendrai à Alcalá...

Le lundi, 30 novembre 2009

Au son du réveil, je me met immédiatement à penser: Hm, j’ai hâte d’être chez moi pour soigner ma grippe dans le confort de mon chez moi et dormir dans mon lit, mais maudit que je me promènerais encore un peu plus dans les villages ou sur les plages marocaines avec Cip et Alinna. Ça me tue que je dois rentrer si tôt pour un engagement : lire un conte pour enfants à 17h30 à la bibliothèque municipale d’Alcala. C’est déjà plutôt rare que des CouchSurfers se rencontrent une deuxième fois, ben là c’est pratiquement certain qu’on ne se reverra plus malgré les promesse de « ouais ouais ! prochaine fois c’est au Canada ! »... Adieux maladroits au port et je m’installe dans un siège près de la fenêtre de façon à m’endormir en regardant le lever du soleil. Buh bye Afrique ! On se reverra !


À Tarifa, un bus navette me ramène gratuitement à Algeciras (ben câline, si j’avais su !). À Algeciras, j’ai trois heures de taponnage entre les deux bus, alors je m’en vais me promener avec mon gros sac, marché frais = olives, abricots, et de quoi me faire un sandwich : tomate, avocat et un pain sandwich. Accotée confortablement sur mon sac dans le soleil de la Plaza Alta (ouep, chaque ville a sa Plaza Alta), je lis l’Alchimiste, entourée de pigeons. Puis, je trouve un grand parc pour faire une sieste sur un banc, comme une sans-abris. De retour au port, il me reste assez de temps pour une bière avant d’aller prendr le bus. Or so I thought. Après avoir payé ma bière et rangé mon bouquin, j’entre dans le port et le bus LineSur, dans lequel je ne suis PAS, sort vers la route. … AH ! j’accourt au comptoir d’info et demande, doigts croisés, si le bus arrête aussi à la Station d’autobus d’Algeciras : oui. J’ai donc… 5 minutes. TAXI ! Envoye pèse sul gaz sti… maudit traffic, maudite construction, maudite bière. Et je cours, et j’arrive devant le bus, bras en l’air « Chu là !!! » alors qu’il démarre. Serré en ta, non ? donc 4.55 euros le billet de bus. 5 euros de taxi. Voilà ce que ça coûte d’être en retard : le double.

Chaque fois que je débarque du bus à Alcalá, le conducteur me demande, comme si j'étais une touriste confuse « Alcalá de los Gazules ? de verdad ? ». Ben oui, cré-moi, cré-moi pas, je vis icitte. Et jamais la marche jusqu’en haut de la colline n’a été si longue. J’espèrais que quelqu’un en voiture me reconnaisse, prenne pitié et me donne un lift. Mais non. Le temps d’une douche et d’une bouchée, je dois redescendre pour aller lire The Gingerbread Man à des enfants (qui écoutent pas ben ben asoir… vos yeules !). Suivi d’une tournée au Guadalinfo, et ma visite quotidienne à El Luca afin de conter mes histoires et remercier Curro de m’avoir suggéré Chefchaouen, « es una maravilla ! ».

Eh non, mes amis de Roumanie ne m’ont pas échangée contre 40 chameaux ! (ou plutôt, 20 parce que je suis pas blonde)

2 comments:

  1. Tes adventures pourraient remplir un livre. C'est ça ce qu'il faudrai lire au petits. Je suis sûr qu'ils allaient rire avec la partie de "dude, I'm holding to this seat not to shit all over the place!" (or something like that).
    C'est toujours drôle de lire tes histoires. Je l'adore! Comme même, j'éspère que tu vas bien et il faut toujours avoir confiance au destin. Peut-être un jour tu vas rencontrer Cip et Alinna au Canada. Tout est possible!
    Bissous

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  2. Je suis maintenant à date dans tes histoires... comme c'était entertaining à lire ce soir! J'ai vraiment très hâte de t'entendre LIVE :)

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