2/08/2010

Sevilla avec les Chiquillas!

Le samedi, 26 décembre 2009

On fini les sacs et on ferme la maison au son de la pluie sur les fenêtres, en se disant que ça va être une marche misérable jusqu’au Paseo… mais la pluie a arrête pour un p’tit brin. Go ! On rentre à la Parada pour un cafelito en attendant le bus avec nos gros sac, et tout le déluge reprend. La rue se transforme en rivière, on parle même pas, machoire pendante. Un vieux à nos côté explique à Gen qu’il a plu plus dans la dernière semaine que l’an passé entier. Faut le croire ! C’est un pécheur ! La pluie est tellement épaisse qu’on voit à peine plus loin que 10 mètres… « crime, on verra même pas le bus énorme arriver l’autre bord de la rue ! ». Comme ici, on ne pense pas en minute mais bien en heures, il faut faire le guet pendant une demie heure après l’heure officielle du bus… Et faut pas être distrait et le manquer parce qu’il y’en a rien qu'un, et il ralenti à peine le temps de voir si y’a quelqu’un deboute dans pluie à l’arrêt!

Quand j’le vois tourner le coin au loin, j’accours comme une sprinteuse vers le monstre vert, et les filles me suivent avec les sacs. Échappée belle ! Les filles se mettent à ronfler dans le fond bien vite alors que moi je regarde les collines, fascinée une fois de plus par le vert des champs, le petit trou bleu dans le ciel et les... woh, les cabanes ou chars à moitié englouties dans des flaques d’eau dignes des lacs canadiens. Faut croire que j’ai pas vu le pire en haut de Plaza Alta à Alcalá ! Ya tellement d’eau dans les champs qu’ils reflètent l’arc-en-ciel comme un miroir… parsemé de vaches.


1. moi et kek genre de monument des droits de la femme.

2. Gen et le bon vieux hôtel de ville pas fini.

3. La Giralda de la Cathédrale que la reine Catho Isabel avait pas envie de monter à pied.

Par le temps qu’on arrive à Sevilla, il fait gros soleil et le ciel est bleu pétant. On trouve un café internet en face de la vieille fabrique de tabac, puis on a struggle en esti pour trouver l’appart d’Israel. Presa iberica et bière dans un bar tapas, puis on s’en va visiter le centre en commençant par… la Cathédrale ! Monstrueusement grande et majestueuse… On va rire un peu du fameux Ayuntamiento asymétrique. On y trouve Daniel, le vendeur de boucles d’oreilles de Ronda (parce qu’on s’était donnés rendez-vous là), puis on trouve Jan et Miriam (par hasard !).



Plaza España!

Le soleil est déjà bas alors on décide d’aller voir la Plaza España avant qu’il fasse noir. Plaza de Toros, plus tard. Puis, l’appétit revient et on trouve une petite place sympa derrière la Cathédrale oú se partager paella, cetas & jamons, une salade, tortilla… menoum. Visite des rues plutôt commerciales bondées de monde en train de shopper pour Nowel, et on aboutit à la Plaza de Toros… c’est juste ça ? on peut pas rentrer dans l’Arène ? Boo. Quelle déception.

Check ben comment sont fiers de leur jamón les Espagnols!


On doit aller enterrer notre déception dans… une pastelería! Et ça faisait un méchant boute qu’on en cherchait une! On se gâte donc, moi avec un édifice de meringue, gen avec une énorme tour de meringue et les deux autres dans le chocolat jusqu’au cou. On rit et on déconne longtemps après avoir décidé qu’on est pleine. Ça complète bien nos retrouvailles, car Martine et Sam retourne vers le nord le lendemain matin.

On arrive à l’appart de Israël pour y trouver… non pas ses roomies qui sont partis chez leurs parents pour les fêtes, mais une couchsurfer de Lituanie (Lena) à qui un des roomie a laissé ses clés en pleine confiance. Lena est jolie comme toute, suuuper sympa et down pour qu’on sorte prendre une cervezita dans un petit bar tapas pas trop loin de là avant d’aller se coucher. Un autre échange culturel intéressant, belle rencontre, merci couchsurfing!

Song of the Day: Let's Call The Whole Thing Off - Ella Fitzgerald and Louis Armstrong (song written by by George Gershwin and Ira Gershwin)

1 comment:

  1. Bien résumé Catou! À quand les photos sur Picasa? Ou dans mon courriel? :P

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